Guillaume Delaage

LA LUNE EST-ELLE MÈRE DE LA TERRE ?

05/06/2014

De nombreuses controverses circulent dans les milieux scientifiques depuis plusieurs décennies et particulièrement depuis les voyages Apollo sur le sol lunaire. Y- a- t-il eu de l’eau sur la lune dans un lointain passé ? A l’heure où des sondes martiennes explorent la planète rouge à la recherche du précieux liquide dispensateur de vie, biologistes et géologues se sont obstinés à analyser les échantillons lunaires rapportés par les astronautes. Á la mi juillet 2008, les certitudes s’affichent : il y a eu une masse abondante d’eau sur notre satellite il a y près de 4,5 milliards d’années. La question se pose alors de savoir si la vie a peuplé en des temps lointains la surface de l’astre des nuits…

Sous la direction de l’Américain Alberto Saal de l’Université Brown aux États-Unis, les géologues ont utilisé la technique de spectrométrie de masse et ont pu découvrir d’infimes quantités d’eau dans les roches rapportées par les astronautes. D’après ces chercheurs, après sa formation il y a 4,5 milliards d’années, le manteau et la croûte de la Lune devait contenir beaucoup d’eau, au moins autant que la Terre. Mais alors, qu’est-elle devenue ? 95% de l’eau présente sous forme de vapeur au niveau du magma l’aurait quitté au cours d’éruptions volcaniques débutées il y a un peu plus de 3 milliards d’années. (source Agence Science-presse) Lire l’article

Cette découverte permet de placer une fois de plus -en miroir- les thèses scientifiques avec la Doctrine Hermétique qui dit depuis des millénaires que la vie a bien existé sur notre lune, il y a des éons de temps, avant de continuer son évolution sur notre Terre. Cette assertion est bien entendu invérifiable par la science dans l’état actuel de nos connaissances mais les textes sacrés des traditions nous indiquent que des êtres, des intelligences venues d’ailleurs, ont eu pour objectif la mise en condition de la Terre.

La Lune est-elle mère de la Terre ?
H.P Blavatsky et le colonel Olcott –

Sans entrer dans des détails qui sortiraient du cadre de cet article, nous pouvons brosser un tableau général de ce qui nous est rapporté dans des documents longtemps cachés, que les Mahatmas de la Grande Loge Transhimalayenne ont révélés à la fin du XIXe siècle sous le nom de Stances de Dzyan.

D’après ces textes, la vie existait sous des formes différentes il y a de cela plusieurs milliards d’années (dans un autre cycle d’évolution) sur ce qui est aujourd’hui notre Lune. Cette « humanité » était parvenue au stade ultime d’une progression qu’elle devait poursuivre dans une chaîne cyclique supérieure.

La Doctrine Hermétique rapporte que 7 « dieux  » ou Elohim responsables de la création de l’astre, faisant partie de cette chaîne évolutive, furent chargés de conditionner la terre afin de recevoir la nouvelle humanité. Ils façonnèrent les véhicules humains (c’est-à-dire les corps) à leur image. C’est donc les êtres ayant fini leur évolution sur la planète Lune de ce temps, qui s’incarnèrent sur la Terre dans les corps formés par ces « « dieux » ou Pitris lunaires. Cela nous éclaire sur le fait que « l’humanité » qui vivait sur la Lune dans un cycle évolutif précédent trouvait sur cette planète toutes les conditions de vie nécessaires à son évolution.

Les Textes ne nous ont pas rapporté comment s’organisaient cette vie et cette « civilisation » avant qu’elle ne s’incarne sur la terre selon le nouveau processus évolutif. Quoi qu’il en soit on retrouve –entre autres Textes- ce « passage » global d’une humanité en mutation dans les vieux documents du Tchan chinois qui révèlent que l’humanité a muté en masse d’un univers à un autre à une lointaine époque…

Les écrits sacrés des peuples anciens

Ces entités lunaires qui avaient fini leur cycle de vie sur la Lune et qui étaient à un niveau inférieur d’évolution telle que nous la connaissons actuellement sur Terre, ce sont finalement incarnés sur celle-ci. En fait la Lune, malgré ce que dit la science actuelle n’est pas le satellite de la Terre. La Doctrine Hermétique dit au contraire que c’est la Terre qui est l’enfant de la Lune. Certains faits vérifiables nous apportent quelques indices.

Les marées par exemple, la croissance des plantes, la gestation, mais également les changements cycliques de certaines maladies qui coïncident avec les phases lunaires. Toutes les traditions aussi lointaines qu’elles soient reconnaissent son influence sur la Terre. La science, quant à elle, dira que la Lune est bien un satellite puisqu’elle tourne autour de la Terre et non pas l’inverse. Cela est sans compter les bouleversements cosmiques qui se sont produits il y a de cela plusieurs milliards d’années.

C’est après ces cataclysmes cosmiques que la Lune, de laquelle la Terre s’est détachée, est devenue en quelque sorte son satellite. Des êtres parvenus, à cette époque à un développement important et parce que les conditions évolutives étaient suffisantes ont peuplé la Terre afin de repartir dans vers une progression supérieure. Celle-ci n’est pas le fait unique de notre système solaire, mais se retrouve partout dans l’ univers.

La Lune est-elle mère de la Terre ?

La Lune est-elle mère de la Terre ?

Lorsque ce cycle commença, ceux qui étaient les précurseurs (nous pourrions dire ceux qui étaient parvenus au stade le plus élevé d’évolution sur la planète Lune) créèrent les premiers hommes à partir d’eux-mêmes en se basant sur les formes que l’humanité antérieure possédait lorsqu’elle vivait sur le sol lunaire. Cela donna naissance à des êtres d’aspect « simiesque » qui existaient antérieurement. Les créateurs furent donc les ancêtres qui donnèrent vie et forme aux premiers hommes sur notre planète. C’est au cours des millions d’années qui suivirent que l’humanité continua à se développer jusqu’au stade que nous lui connaissons aujourd’hui.

Ce sont donc 7 « dieux » ou 7 élohims qui créèrent la nouvelle humanité sur la Terre, les 7 Pitris lunaires dont font état les Stances de Dzyan et qui furent, au regard de la Tradition les 7 anges inférieurs qui façonnèrent la forme de l’homme. Les récits sumériens de la « Création », tels qu’on les a trouvés sur des fragments de pierres sumériennes et des poteries assyriennes sont les mêmes récits sur lesquels les copistes de l’Ancien Testament se sont basés pour écrire la Genèse. La Tablette sur laquelle est décrite l’histoire des 7 dieux ou Esprits mauvais nous dit ceci :

Durant les premiers jours les Dieux méchants, les Anges qui étaient en état de rébellion et qui, dans la partie inférieure du ciel, avaient été créés, accomplirent leur oeuvre mauvaise, tramant avec un mauvais esprit… Ils étaient au nombre de sept (les dieux méchants). Tous les sept des messagers du Dieu Anou, leur roi …

La Lune est-elle mère de la Terre ?
(Tablette sumérienne de la Création)

Anou était le plus important des dieux dans la mythologie sumérienne, assyrienne et plus tard babylonienne. Il fait partie de la Trinité Chaldéenne directement assimilé à Sin (la Lune) dont la racine se trouve dans le fameux Mont Sinaï sur lequel Moïse entra en contact avec Jéhovah. Or les messagers d’Anou (qui est Sin la Lune) sont définis dans ces textes comme dominés par le même Sin avec l’aide de Bel.

Ces Anges rebelles furent crées dans la partie inférieure du Ciel, c’est-à-dire sur un plan matériel d’évolution. Cela rejoint de très près ce que dirent plus tard les gnostiques lorsqu’ils expliquèrent la création de la Terre par les fameux Archontes ou Anges inférieurs, les élohims physiques parmi lesquels se trouvait Jéhovah.

Ce sont ces mêmes gnostiques qui furent peu considérés à leur époque alors qu’ils relataient des faits qui sont très proches de ce qu’enseigne la Doctrine Hermétique. Ces ancêtres lunaires créèrent les formes humaines à l’aube des temps.

Toutes les Traditions le disent. Lorsque la Bible parle de Jéhovah, de ses colères et même des massacres qu’il ordonne, nous sommes bien en présence d’un être qui faisait partie de cette cohorte d’élohims lunaires des premiers temps, certainement le plus important, mais en aucun cas le Dieu Universel Inconnaissable et Infini qui est le fondement même de la quête spirituelle au delà de toute considération humaine.

La création des mannequins

L’homme primitif, crée par des dieux inférieurs qui ne lui donnèrent que la « forme matérielle donc le corps» fut un échec ce qui occasionna la première chute. Issu de la Lune (la Mère) et du pouvoir qu’elle exerce sur la gestation, l’homme est sous son influence directe par sa constitution physique, celle que donnèrent et façonnèrent ces dieux à l’origine de la Création dont le représentant fut plus tard présenté sous le nom de Jéhovah, revendiquant sa paternité sur la naissance de l’homme, Jéhovah le dieu jaloux et très vindicatif comme je viens de le mentionner.

Les Grandes Traditions sacrées des peuples relatent sous d’autres formes les mêmes composantes de la Création. Hermès dans le Pymandre nous dit que les Sept Hommes Primitifs, furent créés par la Nature issus de « l’Homme Céleste », partageant tous les qualités des Sept « Gouverneurs » ou Régents, qui aimaient l’Homme. Voilà une autre façon de présenter le début de l’humanité. Dans le Popol Vûh des Mayas Quichés, les dieux originels donnèrent la vie à des hommes imparfaits qu’ils nomment mannequins, comme il est dit à de nombreuses reprises dans d’autres Textes. En voici un extrait :

« …Aussitôt furent faits les mannequins, les charpentés de bois…Ce fut l’humanité à la surface de la terre. Ils vécurent, ils engendrèrent ces mannequins. Il n’avaient ni esprit ni sagesse nul souvenir de leurs Constructeurs de leurs Formateurs. Sans but ils allaient, ils marchaient. Ils ne se souvenaient pas des Esprits du Ciel, c’est pourquoi ils déchurent… » Le Popôl Vûh. (Traduction Raphaël Girard 1954)

La Lune est-elle mère de la Terre ?
Passage du Popol Vûh

Ces premiers hommes étaient donc des sortes d’automates qui erraient dans ce jardin d’Éden comme le racontent les textes sumériens mais aussi la Genèse et bien d’autres textes. En fait on comprend qu’ils étaient incapables de conscience, comme des animaux évolués doués d’un mental inférieur mais pas au delà. Le Popol Vûh nous parle de mannequins ou en d’autres termes des robots de chair, bien que leur structure en ces temps si reculés était biologiquement différente de la notre.

Nous voyons, d’après ce qu’en disent les textes, que l’humanité passa en masse du monde lunaire au monde terrestre. La Terre était alors en formation et les « dieux » qui furent chargés de conceptualiser et de créer l’être humain ne réussirent qu’à en faire des formes plastiques. A cette époque lointaine les êtres humains n’étaient pas doués de conscience et vivaient insouciants dans une sorte de printemps éternel. Cela est symboliquement énoncé dans la Genèse Chap 2 ver.25 :

Or tous deux – l’homme et la femme – étaient nus et ils n’avaient pas honte l’un devant l’autre.

Cela signifie qu’ils n’avaient pas conscience de leur état donc d’eux-mêmes dans la mesure où il est dit plus loin après qu’ils eurent mangé le « fruit défendu » Chap. 3 ver. 7 :

Alors leurs yeux à tous deux s’ouvrirent et ils connurent qu’ils étaient nus.

Cette conscience de leur propre état d’être fut donnée plus tard par le Serpent qui représente la Sagesse (voir : Thot-Hermès – Les Origines secrètes de l’humanité de –  Editions Moryason). Cette nudité ne signifie pas la nudité du corps mais plutôt voir et comprendre qui ils sont réellement.

La Lune est-elle mère de la Terre ?
Adam et Eve de Titien – musée du Prado

Ainsi le dieu Jéhovah en sa qualité d’entité lunaire fut à l’origine de cette création. Il eut pour mission, avec les êtres qui étaient sous son commandement, de créer l’être humain des origines en lui donnant la forme « à son image », celle qu’il avait lors de la formation de la Terre. C’est ce même dieu issu de Sin, la Lune, que l’on retrouve dans la cosmogonie chaldéenne. Donc ces êtres lunaires furent à l’origine de l’humanité sur notre globe mais par manque de possibilités ils ne purent créer que des mannequins animés comme le laisse entendre le Popol Vûh des Mayas. Cette création fut un échec car l’homme de ce temps n’était qu’une entité dépourvue des éléments essentiels nécessaires à une plus grande évolution.

L’influence de la Lune

La Lune qui était plus grosse dans ces premiers temps s’éloigna peu à peu de la Terre, mais sans toutefois abandonner son influence particulière. Elle ne possédait plus la vie puisqu’elle l’avait transmise à sa fille la Terre. Toutefois son attraction était grande comme elle peut l’être encore aujourd’hui (avec de moindres effets). Elle n’est plus qu’un cadavre même si sa masse a diminué et si son attraction se fait encore sentir d’une manière psychique.

Cet astre mort continue – par le fait de sa nature antérieure – à vampiriser la terre et ses habitants. Cette influence malsaine ne signifie pas que cet astre est négatif par essence mais plutôt qu’il agit comme tout résidu mort. Ainsi la Lune émet des particules, dans son cycle perpétuel de désagrégation, qui se projettent vers la Terre. Aussi, les vieux dit-on trouvent sous cet angle une acuité toute particulière comme par exemple qu’il n’est pas bon de dormir le tête découverte pendant la nuit sous les rayons lunaires particulièrement lorsque l’astre est plein. Seule une protection comme un drap blanc peut juguler cette mauvaise influence.

Cette protection des rayons lunaires se fait naturellement dans les montagnes enneigées qui constituent un manteau immunisant. Chacun a pu noter la couleur blafarde de la lune lorsque la terre est couverte de neige. On voit très bien dans ces conditions que l’astre prend un aspect et une couleur différents car ses rayons sont en quelque sorte repoussés, ainsi que leur négativité.

La Lune est-elle mère de la Terre ?

Dans les siècles passés les soldats connaissaient cette farce qui consistait à exposer la lame des sabres de leurs compagnons aux rayons lunaires durant une nuit. Le lendemain les victimes s’apercevaient que le tranchant de l’arme était complètement émoussé.

Les sorcières savaient très bien aussi que les plantes toxiques obtenaient leur maximum de toxicité les soirs de pleine lune. C’est ainsi qu’elles les cueillaient à des fins particulières. Le cycle des menstrues de la femme est directement lié à la Lune comme le sont du reste les marées.

Nous le voyons, la Lune n’est morte que dans ses principes internes mais son influence physique et psychique s’exerce toujours. C’est pourquoi tous les groupes qui depuis un passé très lointain pratiquent la Magie noire utilisent le pouvoir de la Lune (astre cadavre) pour leurs pratiques malsaines. Comme toute chose la Lune présente des côtés bénéfiques et maléfiques. Elle favorise la germination (car elle fut la mère de la terre) mais par son résidu cadavérique elle vampirise aussi la Terre et ses habitants.

A l’origine donc, lorsque la Lune arriva à la fin de son cycle de vie, les entités qui eurent pour mission de mettre en « action » la nouvelle planète Terre tirèrent des formes simiesques des anciens habitants de la Lune ce qui devait constituer la nouvelle génération humaine terrestre. Ces êtres se réincarnèrent en masse sur la Terre et se multiplièrent.

Ils formèrent la première humanité sous la conduite des elohims ou créateurs qui en avaient constitués les corps, mais ils n’étaient que des robots de chair sans conscience. Comme je l’ai dit plus haut, cette humanité fut un échec et d’autres évènements allaient constituer la trame d’histoires humaines très mouvementées dont j’aurai l’occasion de parler dans de futurs articles et dans un prochain livre.

La Doctrine Hermétique nous relate ces évènements de la Création que l’on peut retrouver dans de nombreux textes sacrés. Chacun a donc la possibilité de vérifier la concordance de ces évènements à travers les récits rapportés par des peuples différents. La Lune est la mère de la Terre et dans des millions d’années lorsque notre planète sera parvenue au terme de son existence, elle deviendra elle aussi un cadavre et la lune d’un astre nouveau qu’elle aura crée. L’humanité quant à elle, poursuivra son évolution dans un univers différent. Mais ceci est une autre histoire…