Guillaume Delaage

LE DÉLUGE ET L’HISTOIRE DU MONDE

03/10/2010

Bien que la grande peur de l’an 2000 soit passée, puis l’incompréhension de 2012, d’autres frayeurs continuent à hanter les esprits, comme celui d’un nouveau déluge ou une catastrophe planétaire. Certaines personnes considèrent que notre monde tel que nous le connaissons aujourd’hui vit ses derniers instants et que des menaces se dessinent de plus en plus dans notre quotidien.

Que celles-ci soient le fait des êtres humains eux-mêmes, qu’elles viennent de l’espace ou de la nature, chacun pressent que quelque chose se trame sur notre planète. Personne ne pense à un nouveau déluge comme celui décrit dans la Bible, mais cette crainte de quelque chose existe.  Le mythe du Déluge trouve pourtant ses racines dans une sorte d’inconscient collectif . Certains scientifiques pointent des menaces venant du ciel ou de la Terre , et pensent sérieusement à créer une nouvelle Arche de Noé…

C’est dans l’archipel Norvégien du Svalbard qu’il faut diriger notre regard, puisque c’est là qu’en février 2008 fut inauguré par José Manuel Barroso, le président de la Commission européenne d’alors, et l’environnementaliste Wangari Maathai, lauréate du prix Nobel de la paix, un bien étrange entrepôt. En effet, sa fonction est de conserver des échantillons de graines et semences de tout ce qui est connu au cas où un cataclysme surviendrait et détruirait notre environnement. Il est conçu pour résister à des tirs de missiles nucléaires, ou encore une montée soudaine du niveau de la mer résultant de la fonte simultanée de la banquise du Groenland et de l’Antarctique.

Le Déluge et l'Histoire du monde On l’appelle le coffre-fort de l’Apocalypse enfermé dans un sarcophage de béton et d’acier à plus de 100m dans le permafrost montagneux d’un archipel de l’Arctique. Ce lieu serait l’endroit idéal pour conserver ce patrimoine de l’humanité si tout venait à disparaître à la suite d’un cataclysme naturel ou d’un danger provoqué par l’homme (menace nucléaire, biologique, menace de l’espace etc…).

Ce bunker a la capacité d’abriter jusqu’à 4,5 millions de types de semences différentes provenant des principales cultures vivrières de la planète. Deux cent cinquante mille espèces y seraient aujourd’hui conservées. Le coût de l’opération : 6 millions d’euros.

Cette conservation de la biodiversité planétaire pourrait entrer dans une logique de préservation de l’environnement mais il semblerait que les évènements conduisent à une autre éventualité. En effet, la planète est en train de souffrir et ses réactions ne se feront pas attendre. Si les scientifiques s’alarment et construisent des caissons de protection comme celui situé en Norvège c’est que les signes avant-coureurs d’une transformation climatique importante sont en train de se manifester.

Les catastrophes du passé

Les écrits du passé et la transmission orale des peuples et ethnies diverses, nous rapportent des mythes et légendes enfouis dans la mémoire collective. Il est en effet étonnant de découvrir que de nombreux groupes et civilisations décrivent, avec des mots et des scenarii différents, la disparition de la vie sur terre après que Dieu ou le Grand Ancêtre (selon les diverses croyances) voyant que le mal régnait sur la terre, décida de protéger un couple humain d’un déluge imminent. Selon les diverses traditions il leur demande soit de construire une arche, soit de se protéger de manières diverses afin d’être les survivants d’une nouvelle humanité. Abordons maintenant en un rapide tour d’horizon ce que les textes et mythes nous content :

Le récit Assyro-babylonien

C’est dans la tablette XI du Récit de Gilgamesh que le Déluge nous est présenté pour la première fois dans l’histoire officielle. La bibliothèque du roi Assurbanipal (668-626 av. J.-C) devait regrouper de nombreuses archives, mais il ne nous reste que quelques tablettes relatant l’évènement. Utnapishtim, l’homme que les dieux avaient choisi pour qu’il survive après le Déluge instruisit Gilgamesh de son histoire.

« Je vais te révéler un mystère –lui dit-il- et un secret des dieux. En ce temps là le monde regorgeait de tout, les gens se multipliaient, le monde mugissait comme un taureau sauvage et le grand dieu fut réveillé par la clameur. Enlil dit aux dieux : « Le vacarme de l’humanité est intolérable et la confusion est telle qu’on ne peut plus dormir ».

Le Déluge et l'Histoire du monde
© XIème tablette de Gilgamesh by Atonal

Ainsi les dieux furent-ils d’accord pour exterminer l’humanité. Ea le dieu des eaux, recommande à Utnapishtim de construire un bateau, une arche, afin de se sauver du Déluge imminent. L’histoire nous conte alors comment le vaisseau fut construit et comment Gilgamesh survécut à la catastrophe. Le mythe se répandit dans toute l’Asie Mineure si bien que l’on retrouve le même récit des siècles après chez les Hittites.

Plus tard encore le Chaldéen Bérose écrivit trois volumes, sur les croyances babyloniennes, dont il ne reste plus rien aujourd’hui sinon les écrits de ceux qui les ont rapportés. Bérose, qui était prêtre, fut initié dans le temple de Bêl-Marduk. C’est là qu’il fut instruit du Déluge. Il est regrettable de ne pas posséder aujourd’hui les trois volumes qu’il rédigea et qui renfermaient les annales de l’histoire humaine.

Le récit de la Bible

Pour les religions du Livre (Juive – Chrétienne – Musulmane) la même origine noachique est présente puisque Yahvé ordonne au patriarche de construire une arche selon des indications très précises afin d’échapper au Déluge qui devait engloutir l’humanité. La Genèse nous dit :

« Yahvé vit que la méchanceté de l’homme était grande sur la terre et que son coeur ne formait que de mauvais desseins sur la terre… Je vais effacer de la surface du sol les hommes que j’ai créés et tous les animaux…Mais Noé trouva grâce aux yeux de Yahvé…»

Plus loin dans le Texte il est dit encore :

« La fin de toute chair est arrivée, je l’ai décidé, car la terre est pleine de violence à cause des hommes et je vais les faire disparaître de la terre. Fais-toi une arche en bois résineux… »

Le Déluge et l'Histoire du mondeNous voyons ici que les deux textes –Épopée de Gilgamesh et Bible- correspondent. En fait se sont les travaux de Samuel Kramer et Jean Bottero qui ont permis de confirmer que les rédacteurs de la Bible se sont largement inspirés de l’épopée babylonienne. Cela n’a rien d’étonnant ni de péjoratif, dans la mesure où Abraham était natif de Ur en Chaldée et que de toute façon on ne peut rien changer à un récit authentique et traditionnel.

Bien entendu, afin de mieux faire passer le message et l’ériger au rang de mythe et de religion, des allégories y ont été introduites afin de le rendre plus accessible aux peuples de l’époque. Soit dit en passant, tous les textes de la Genèse ont été inspirés de la tradition babylonienne, y compris le Déluge.

Ces textes très ésotériques étaient enseignés aux initiés de haut niveau et peu de personnes aujourd’hui en connaissent véritablement le sens et la portée. Moïse, prêtre égyptien savait très bien cela. Il les transmit lui aussi d’une manière voilée.

Les récits de l’Inde

Dans le Mahâbhârata III-185 une autre histoire du Déluge -sampraksâlana en sanscrit- nous est contée. Brahma transformé en poisson avertit Manou d’un Déluge soudain. Celui-ci construit une arche selon les indications du dieu. Il y entre, accompagné de sept Rishis et dépose les semences de tous les êtres qui se meuvent et qui ne se meuvent pas. Le poisson devient ensuite gigantesque et entraîne l’arche au sommet de l’Himalaya où elle sera sauvée. Dans l’Inde de nombreux textes et mythes décrivent des déluges régionaux sans doute inspirés des textes du Rig Veda et du Mahâbahârata.

Les récits de la Chine

L’empereur Yu légendaire et semi-mythique de la dynastie Hia fut le personnage principal du Déluge. C’est lui qui stoppa la catastrophe et sera glorifié à l’instar du Noé biblique. Il joua le rôle d’un ingénieur hydraulique puisqu’il arpenta le monde à la recherche de solutions pour sauver son peuple. C’est le sage Fu Xi et Feng Yi, le Dieu du fleuve, qui lui offrirent des cartes magiques afin de comprendre l’univers et ses lois.

Une autre vieille tradition chinoise, peu connue, nous parle de l’Île Maurigasima. Le Roi Peiruun, le Noé Chinois, consulte deux idoles à travers lesquelles parlent les dieux. Il reçoit l’ordre de s’échapper avec sa famille avant la venue du cataclysme. C’est grâce à lui et à ses descendants que la Chine fut peuplée.

L’Égypte

L’Égypte ne nous présente aucun récit traitant du Déluge. Cela paraît très surprenant si l’on en juge par le poids de la tradition historique et religieuse de ce peuple. Il n’est nulle part fait mention d’une destruction du monde par l’eau. Cela est une évidence si l’on se base uniquement sur les documents découverts. Pourtant à bien y regarder, si l’on reprend les textes de Platon on s’aperçoit que Solon fut en contact avec les prêtres de Saïs et que ceux-ci lui transmirent des documents attestant la destruction de l’Atlantide ou Poseïdonis. Cette histoire du Déluge, dont nous n’avons que des fragments par le Timée et le Critias, fut donc bien connue des Égyptiens et particulièrement du clergé initié puisqu’ils la transmirent à Solon.

Le récit de la Grèce

Le Déluge et l'Histoire du mondeChez les Grecs, de nombreux cataclysmes figurent dans les mythologies, mais aucun n’égale les péripéties qu’affronta Deucalion. Ce dernier, fils de Prométhée vivait à une époque où la terre était peuplée d’hommes violents et vicieux. Voyant cela, Zeus très irrité par ce comportement, décida de détruire cette engeance.

Pour cela il provoqua un Déluge mais épargna Deucalion et son épouse Pyrrha qui étaient justes à ses yeux (notez que l’on retrouve toujours le même symbolisme et les mêmes adjectifs). Zeus leur demanda de construire une arche dans laquelle ils s’abritèrent pendant neuf jours et neuf nuits au terme desquels Hermès se présenta à eux pour les aider à fonder la nouvelle humanité.

Les récits de l’Amérique

Chez les Mayas

Le Popôl-Vûh ou Livre du Conseil des chefs des Mayas-Quichès est un des meilleurs exemples de cette tradition liée à la fois au Déluge et à la création de l’homme. Là encore une présentation allégorique et symbolique de l’histoire vient quelque peu troubler le récit. Mais si l’on prend soin de lire entre les lignes on découvre très vite des éléments fondamentaux de l’histoire du monde tels que l’enseigne la Doctrine hermétique. Nous passerons sur les détails de ce texte et sur la Création pour nous axer uniquement sur la destruction du monde par les eaux telle qu’elle est présentée dans ce récit.

Le Déluge et l'Histoire du monde
Un extrait du Popôl-Vûh

Les hommes de la première génération n’ayant pas répondu à ce qu’en attendaient les dieux, ces derniers décidèrent de les détruire pour recommencer une humanité nouvelle. Le Popol-Vûh nous dit que « fut gonflée l’inondation par les esprits du Ciel, une grande inondation fut faite,  elle vint au-dessus des têtes de ces mannequins charpentés de bois ».

Vint alors la deuxième génération d’après le Déluge avec quatre rescapés qui outre le fait d’avoir une apparence humaine octroyée par les dieux furent appréciés et bâtirent le monde en se multipliant.

Chez les Incas

De nombreuses traditions écrites ou orales amérindiennes nous content le Déluge. Elles ne seront pas toutes énumérées ici en raison de la présentation sommaire qu’elles font du cataclysme. Toutefois pour mémoire notons que les Shuars, maladroitement appelés Jivaros, les Canaris, les Guaranis, les Araucans et bien d’autres font mention dans leur tradition orale du Déluge qui engloutit le monde.

Les Incas, quant à eux, nous offrent en quelque sorte une synthèse des croyances de ces peuples. Pour eux c’est du lac Titicaca que naquirent Manco-Capac et Mama-Ocllo le père et la mère des Incas. Viracocha le dieu créateur choisit un jour de détruire l’humanité, songeant ainsi à l’améliorer. Pour ce faire il utilisera un Déluge effroyable.

Chez les Sioux

Ici c’est un personnage L’homme Coyote. Ce récit est rapporté par R.H Lowie qui nous explique que les Sioux content la tradition de leur ancêtre qui fut contraint de construire un bateau pour échapper au déluge. Quand il l’eut achevé, il se mit à pleuvoir et toutes les montagnes furent recouvertes, lorsque les eaux descendirent, le bateau s’échoua sur une haute montagne. Plus loin dans le récit, qui ressemble à s’y méprendre aux versets de la Genèse, l’homme Coyote façonna son épouse avec de la boue et d’eux naquit la descendance.

Le Déluge et l'Histoire du monde

Il y a bien sûr d’autres traditions, d’autres mythes, d’autres textes à travers le monde qui relatent, chacun à sa façon, l’histoire du Déluge. Cet article n’a pas pour but de donner une énumération exhaustive de ces récits mais d’inciter le lecteur à se poser certaines questions. Que veut-on nous dire à travers ces histoires légendaires ? Quand eut lieu ce Déluge dont tous les peuples nous exposent le drame ?

Le Déluge et l’Histoire du monde

Une fois de plus, j’invite le lecteur à considérer ces histoires fabuleuses comme une sorte de concept mnémotechnique qui permet par une histoire simple voire simpliste, de traiter un sujet véritablement historique qui marque l’évolution de l’homme. En fait, en raison des turbulences de l’histoire de l’humanité, beaucoup de récits de ce genre nous ont été transmis sous le voile de la fable pour cacher des vérités profondes. Ce n’est que grâce à l’Enseignement Hermétique que l’imbroglio se dénoue pour laisser place à la limpidité de la réalité. Ce Déluge, pour certains fait, bien sûr, penser à l’Atlantide. D’une manière générale c’est bien de cela dont il est question.

La Tradition rapporte qu’il y 12 000 ans, au cœur de l’océan Atlantique, existait une terre et une civilisation qui étaient en voie de dégénérescence tant le mal était présent dans le cœur des hommes. Comme il est dit dans certains textes, le vice les habitait. Cette civilisation ne correspondait plus au schéma évolutif qui est le fait de l’harmonie universelle. La Loi du Karma (Dieu dans les textes) agit comme toujours et mit un terme à ce monde.

Quelques îlots de civilisation, sous le regard des Maîtres de Sagesse, survécurent mais l’humanité fut nettoyée de l’horreur sous peine d’extinction totale. La mémoire de cette époque resta dans certains écrits mais le Karma exigea le paiement de la dette. Tout repartit réellement à zéro. Le Déluge et l'Histoire du monde

Il existe peu de traces aujourd’hui dans le monde de cette civilisation atlante. Toutefois, les géologues et autres océanographes nous disent qu’un gigantesque cataclysme a certainement eut lieu il y a plus de 10 000 ans sur terre. On retrouve l’existence de cette catastrophe sous des couches de terre sténographiées que l’on peut facilement dater.

De plus, en 1998 deux géologues américains William Ryan et Walter Pitman, affirmèrent dans leur livre Noah’s Flood que la connexion de la mer Noire à la Méditerranée serait survenue de manière catastrophique, par rupture d’un barrage naturel au niveau du Bosphore, 7500 ans environ avt. J.C. ce qui correspondrait en gros à ce que décrit l’épopée de Gilgamesh.

Il est bien évident que l’Atlantide ne se trouvait pas en Asie Mineure, néanmoins la catastrophe a du certainement avoir des répercutions sur toute la planète. Dans mon livre : « Le choix atlante – L’origine secrète du mal planétaire actuel », j’apporte des éléments de recherches qui situent le véritable déluge à une date bien plus reculée, il y a 869 000 ans.

Le Déluge et les déluges

L’Enseignement Hermétique expose plusieurs déluges. Le plus près de nous étant certainement celui qui engloutit l’Atlantide d’une manière naturelle. Les preuves de son existence se trouvent cachées sous des millions de tonnes de limon dans les profondeurs de l’océan Atlantique.

Ce Déluge c’est celui de Noé raconté dans l’épopée de Gilgamesh, dans la Bible, le récit de Deucalion, les traditions chinoises etc. Il raconte les derniers jours de l’Atlantide d’une manière allégorique, ce monde pervertit qui perdit le sens de la valeur humaine, ce monde corrompu par des forces sombres comme celles qui sont apparues au grand jour lors de la dernière guerre mondiale et qui sont toujours présentes…

Cet épisode historique sera certainement mieux compris dans le futur lorsque des preuves et des découvertes surgiront du sein de l’océan pour attester de l’existence du continent disparu.

Dans les différents récits du Déluge, comme dans celui du Popôl-Vûh, certains facteurs viennent s’ajouter à l’histoire et de fait, on ne saisit plus la trame qui semble dépeinte dans la narration des autres traditions. On nous parle d’un Déluge qui voit une humanité se soustraire à une autre, une humanité qui ne convient plus aux dieux etc…

La Doctrine Hermétique nous apporte, à ce stade, certains éléments de compréhension. En fait dans l’histoire de l’homme civilisé qui se déroule sur plusieurs millions d’années (au risque de troubler certains esprits) a passé par plusieurs Déluges bien plus importants que celui qui détruisit l’Atlantide. La Lémurie ne fut pas non plus épargnée mais c’est à un « déluge » de feu qu’elle dut se soumettre. Il nous faut donc considérer ce que l’on pourrait nommer les grands et les petits Déluges.Le Déluge et l'Histoire du monde

L’humanité se trouve sur l’axe médian de son évolution et a subi plusieurs transformations majeures. Celles-ci sont autant d’étapes à son perfectionnement. La vie sur terre dépend de la vie de notre astre le soleil derrière lequel se cache une Haute Entité dont nous dépendons à plus d’un titre.

Le Soleil comme la Terre comme tous les corps célestes suivent une évolution qui leur est propre et nous sommes inclus dans cette évolution.

Ils ont leur période de vie et de mort. La science explique très bien de manière physique cette naissance et cette mort des étoiles et des galaxies, mais la Tradition Hermétique va beaucoup plus loin lorsqu’elle parle de vie sur différents Plans d’existence de ces corps célestes.

C’est ainsi que des mondes meurent et renaissent, que la terre connaît des périodes de repos total où elle s’éteint puis renaît et avec elle toute l’humanité.

Entre ces périodes que les Textes Indiens nomment le collier de Brahma, la Terre vit des changements que nous humains décrivons comme cataclysmes mineurs ou majeurs à travers lesquels nous nous transformons.

Ces différents cataclysmes ou Déluges ont été souvent mal compris et l’un d’entre eux décrit dans le Popôl-Vûh nous conte l’humanité de l’origine qui subit une douloureuse histoire, mais ce récit dépasserait le cadre de cette article.

Notons donc qu’il y a :

Des Grands Déluges ou plutôt cataclysmes universels qui font disparaître toute vie sur terre.

Des Déluges importants qui surviennent à intervalles de plusieurs millions d’années. La vie disparaît aussi.

Des Déluges partiels qui détruisent une grande partie des terres de la planète en remodelant sa surface. Peu de personnes survivent, ce fut le cas de l’Atlantide. L’axe de la Terre change.

Des catastrophes naturelles importantes qui, outre le fait de changer la géographie, détruisent une partie notable de l’humanité.

Il nous appartient de noter en conclusion que nous sommes tous liés à notre environnement et que nous sommes les fils et les filles de la Terre et de notre Étoile. Nous sommes inscrits dans une chaîne évolutive où tout est lié et nous sommes dépendants les uns des autres, inclus dans un vaste scénario cosmique où tout est parfaitement réglé. Nous devons apprendre à saisir le but ultime de cette Grande Évolution universelle où rien ne se fait au hasard et par laquelle chacun, comme il est dit dans de nombreux mythes, doit un jour se hisser au rang des Dieux.