Guillaume Delaage

LA TRANSMISSION DES ENSEIGNEMENTS SECRETS

 10/08/2016

La transmission des Enseignements secrets
Pythagore l’Initié

A la lecture de certains textes de l’Antiquité, force est de constater que leurs auteurs nous ont relaté l’existence d’Enseignements secrets auxquels ils avaient eu accès, ne serait-ce que partiellement. Le lecteur qui va examiner ces textes, pourrait noter qu’ils n’ont pas vraiment de lien entre eux, surtout s’ils sont issus de différentes cultures.

Cette remarque ne tient que jusqu’à un certain point, si elle s’adresse uniquement aux personnes peu informées. Mais celles et ceux qui poussent plus loin l’investigation, s’apercevront que la plupart des auteurs antiques étaient des Initiés qui, d’une part ne donnaient pas l’intégralité de ce qu’ils savaient et que d’autre part, ils appartenaient à certaines communautés qui transmettaient oralement des vérités qui ne devaient pas être écrites.

Ainsi, que se soient les textes de Platon, de Zoroastre ou encore ce qui fut rapporté de Pythagore et de bien d’autres représentants de la Science sacrée, TOUS puisaient à la même Source. La Kabbale tant respectée par les israélites comme étant un legs de Moïse, n’est pas issue des Hébreux (comme je le dis dans mon livre : « Le Choix atlante »).

La source des Enseignements secrets

Moïse n’en était détenteur que par l’intermédiaire des Égyptiens qui le tenaient eux-mêmes de lointains ancêtres. D’ailleurs, c’est par la Trinité propre à la Kabbale (Kether – Chokmah – Binah) que l’on peut expliquer bien des « mystères » religieux. Mais cette même Trinité et cette Kabbale, se retrouvent aussi avec d’autres noms et selon le même schéma, dans des religions et des doctrines plus anciennes comme l’hindouisme et le bouddhisme.

Quelle est donc la Source des religions, des règles et des codes (trop souvent déformés) ? Une fois de plus, c’est dans la proto-histoire qu’il faut nous pencher. L’Inde des premiers brahmanes était issue de la première branche aryenne qui s’installa sur cette terre après l’engloutissement de l’Atlantide. C’est à cette époque que furent transmis des règles et des codes appelés : « Lois du Manou ».

La transmission des enseignements secrets
Représentation fictive de Pythagore avec ses disciples

C’est à partir de cette Source que tout fut véhiculé et adapté, bien plus tard, par des Initiés comme Pythagore et bien d’autres. Si l’on s’applique du reste, à bien étudier ses « Vers dorés » on s’aperçoit très vite qu’ils ont une corrélation troublante avec les « Lois du Manou », mais aussi avec les règles en vigueur chez les Esséniens.

Si l’on va encore plus loin, on peut alors entrevoir que l’Enseignement de cette communauté de Palestine, est une transmission directe de Pythagore. Ce grand initié reçut en Égypte une formation complète aux Mystères sacrés durant plus de vingt ans.

Tous ces Enseignements n’étaient pas écrits dans les livres, car les Initiés étaient tenus au secret. Mais si l’on tente de saisir, au-delà des mots, ce qu’ont voulu nous dire les grands sages, on comprend clairement le sceau du silence qui leur était imposé. Ainsi, l’initié Platon a-t-il volontairement été vague sur l’Atlantide et ce sont ses disciples qui insistent sur ce point. Il nous dit, par exemple, que le peuple de l’Atlantide gravait ses lois sur des colonnes de bronze et des plaques d’or mais se garde bien de parler de l’Enseignement sacré.

Les Lois de Manou

Hérodote rapporte (Euterpe, CXLIII) que, d’après les enseignements qu’il reçut des prêtres égyptiens, leur histoire datait de 11340 avant sa naissance, donc environ 14000 ans avant notre époque. Tout était transmis oralement que se soit par Bouddha Lui-même, par le Christ à Ses disciples et par tous les Initiés chargés d’une grande Mission. La fameuse phrase de Jésus : « …Ne jetez pas des perles aux pourceaux » est très significative à ce sujet car deux formes de transmission existaient : une pour les disciples et l’autre pour les profanes.

Tout cela faisait partie des « Lois du Manou », ce Code sacré atlante qui s’est considérablement dégradé au fil du temps, au point de devenir presque incompréhensible au cœur des religions.

Avec le cœur