Guillaume Delaage

LES ÉTOILES-RAJAS

09/28/2011

En mai 2010 une découverte très importante a fait le bonheur des astronomes du monde entier. Jamais jusqu’alors n’avait été détectée une étoile géante d’une dimension aussi importante. Grâce à la puissance des télescopes et des techniques modernes l’espace s’ouvre de plus en plus à la sagacité des chercheurs. Ces astres que l’on découvre aujourd’hui, sont connus par l’Enseignement hermétique depuis toujours. Nombre de personnes profanes ou scientifiques réfutent avec véhémence la possibilité qu’un tel Enseignement puisse exister.

Ces « balivernes » bonnes pour des esprits naïfs, comme les négateurs se plaisent à qualifier celles et ceux qui désirent approcher autre chose que l’apparence et le monde purement matériel, ne veulent même pas se donner la peine de réfléchir aux trésors que propose la Science sacrée. Avant d’aller plus loin sur ce thème, nous vous proposons de lire l’article de Pierre le Hir, paru dans Le Monde du 14 mai 2010 dans lequel le journaliste fait mention de cette découverte que nous allons commenter ensuite selon l’Enseignement hermétique enseigné par les Maîtres de Sagesse.

Les étoiles rajas
L’interféromètre ALMA© ALMA (ESONAOJNRAO)

La naissance d’une étoile massive, une énigme cosmique

Le Monde 14 mai 2010

Pour son premier anniversaire, le télescope Herschel de l’Agence spatiale européenne (ESA) vient d’offrir aux astronomes de fascinantes images. Elles montrent la naissance d’une toute jeune étoile massive, un corps céleste dont la formation défie les théories actuelles. « Une découverte sensationnelle, très excitante », s’enthousiasme Annie Zavagno, du Laboratoire d’astrophysique de Marseille.

Lancé le 14 mai 2009 – en même temps que le satellite Planck dédié à l’étude du rayonnement fossile émis juste après le Big Bang -, Herschel a été placé en orbite à 1,5 million de kilomètres de la Terre, à l’opposé du Soleil.

De cette position stratégique, où il est protégé des rayonnements parasites, il braque son miroir de 3,5 mètres de diamètre – le plus grand jamais conçu pour une application spatiale – et ses caméras vers le cosmos proche et lointain. Il les scrute dans l’infrarouge, seule façon d’observer les étoiles naissantes, cachées dans des nuages très denses de gaz et de poussières qui absorbent la lumière visible.

Ses instruments d’une sensibilité sans précédent lui permettent de recenser toutes les régions de formation stellaire de notre galaxie. C’est ainsi que son oeil s’est posé sur une bulle de gaz toute proche de notre Terre (elle n’en est distante que de 4 300 années-lumière), RCW 120, formée autour d’une étoile centrale apparue voilà au moins 2,5 millions d’années.

A la base de ce halo, Herschel a décelé un point particulièrement brillant : une étoile embryonnaire, baptisée « source zéro », âgée de seulement 10 000 ans. Un nouveau-né, sur l’échelle des temps astronomiques. « Cette étoile a déjà atteint une masse de huit à dix fois celle du Soleil et elle ne peut que continuer à grossir, car elle est entourée d’une enveloppe de gaz et de poussières représentant 2 000 masses solaires », décrit Annie Zavagno.

Pouponnières stellaires

C’est la première fois qu’est repérée, au tout début de son existence, une étoile massive, qualificatif réservé aux astres dont la masse dépasse celle de huit Soleils. Ces astres sont très rares – dans la Voie lactée, on en compte deux pour mille étoiles ordinaires – et leur vie est brève (plusieurs millions d’années tout de même), car ils brûlent sans modération leur combustible nucléaire, avant de mourir en supernova, dans une explosion de lumière.

Or, ces géantes résistent aux connaissances des astrophysiciens. Ceux-ci s’accordent à penser que les étoiles se forment par accrétion : des nuages de gaz et de poussières s’effondrent sous leur propre poids, provoquant une agglomération de matière. Mais les modèles disent que ce processus s’arrête lorsque l’étoile atteint huit masses solaires. « Au-delà de cette limite, explique la chercheuse, l’astre émet un rayonnement ultraviolet extrêmement intense, qui agit comme une barrière et l’empêche de continuer à accumuler de la matière. »

Pourtant, les étoiles massives existent bel et bien. Nombre d’entre elles ont déjà été détectées, leur masse pouvant croître, jusqu’à atteindre 120 fois celle du Soleil. Un scénario alternatif à l’accrétion serait la coalescence, ou la fusion de plusieurs agrégats de matière au départ distincts. Mais d’autres étoiles massives étant observées isolées dans notre galaxie, un tel processus semble exclu.

« Tomber sur une telle étoile, c’est le Graal de tout astrophysicien, commente Annie Zavagno. Grâce à l’interféromètre ALMA (Atacama Large Millimeter Array) en construction au Chili, nous allons pouvoir l’étudier avec une très grande précision. Et, peut-être, percer le secret de la formation des étoiles massives. »

Les étoiles rajas
Comparaison de la taille des planètes et du soleil dans notre système

Ce n’est pas la seule trouvaille faite par Herschel. Dans la Voie lactée toujours, il a pris d’étonnants clichés de pouponnières stellaires, peuplant notre galaxie d’une toile de filaments incandescents. Et, en regardant plus loin dans l’espace – donc dans le temps -, il a prouvé que, par le passé, beaucoup plus d’étoiles naissaient dans l’Univers qu’aujourd’hui.

Une fièvre créatrice encore inexpliquée, que les observations du télescope pourraient permettre de mieux comprendre. Ces résultats feront l’objet, cet automne, d’un numéro spécial de la revue Astronomy & Astrophysics.

Pierre Le Hir

Les étoiles rajas

Cette découverte remarquable, grâce aux technologies nouvelles, nous permet de considérer l’espace avec une plus grande humilité. En effet, des mondes s’ouvrent à nous et cette immensité déroutante appelle chaque fois un plus grand nombre de questions qui restent souvent sans réponses. La découverte de ces étoiles gigantesques n’est pourtant pas une surprise pour celles et ceux qui touchent de près à la Tradition authentique.

Les étoiles rajas
La fameuse tâche rouge de Jupiter

L’enseignement de la Sagesse nous dit qu’il existe des mondes colossaux, en dehors de notre système solaire. Ceux-ci exercent une influence considérable sur notre soleil et les planètes qui le composent. De plus ces mondes bénéficient d’une vie particulière. Les Maîtres de Sagesse appellent ces énormes masses stellaires : les Soleils-Rajas.

Au regard de la découverte que nous venons de rappeler et après la lecture de cet article, je vous propose de lire un extrait d’une des lettres des Mahatmas écrite en 1882. On notera que plus d’un siècle avant la découverte de ces planètes gigantesques, le Maître Koot-Humi décrivait déjà un de ces astres majeur et son influence sur notre système solaire :

L’ensemble de notre système change imperceptiblement de position dans l’espace. La distance relative entre les planètes demeurant la même et n’étant en aucune façon affectée par le déplacement du système tout entier et la distance de celui-ci aux étoiles et aux autres soleils étant si incommensurable qu’il ne se produira qu’un petit changement, s’il est perceptible, pendant des siècles et des millénaires, aucun astronome ne le percevra à l’aide d’un télescope jusqu’à ce que Jupiter et quelques autres planètes dont les petits points lumineux cachent maintenant à notre vue des millions et des millions d’étoiles (environ 5.000 ou 6.000 millions) nous laisseront soudain entrevoir quelques-uns des Soleils-Rajas qu’ils nous dissimulent à présent. Il y a juste derrière

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Jupiter une telle étoile royale qu’aucun oeil mortel physique n’a jamais vue durant notre Ronde. S’il était possible de l’apercevoir ainsi, elle apparaîtrait encore, vue à l’aide du meilleur télescope doué du pouvoir d’augmenter dix mille fois son diamètre, comme un petit point sans dimension, plongé dans l’ombre par la clarté de n’importe quelle planète. Pourtant ce monde est plusieurs milliers de fois plus grand que Jupiter. Les troubles violents de l’atmosphère de ce dernier et même sa tache rouge qui, depuis peu, intrigue tant la science, sont dus :

1) à ce déplacement et 2) à l’influence de cette Etoile-Raja. Dans sa position actuelle dans l’espace et si imperceptiblement petite qu’elle soit, les substances métalliques dont elle est principalement composée se dilatent, se transforment par degrés en fluides aériformes (état de notre propre terre et de ses six globes-frères avant la première Ronde) et deviennent partie de son atmosphère. Tirez-en vos conclusions et déductions, mon cher chéla « laïque », mais prenez garde, en le faisant, de sacrifier votre humble instructeur et la doctrine occulte elle-même sur l’autel de votre irascible Déesse, la science moderne. (Lettres des Mahatmas – Lettre XXIIIb)

On notera, dans la dernière phrase de ce texte, que le Maître Koot-Hoomi savait déjà que ses propos seraient rejetés par la science de l’époque. Ils étaient prophétiques et sont, aujourd’hui, troublants de vérité. Ce Grand Adepte montre, une fois de plus, que l’Enseignement hermétique enferme en lui-même la totalité des sciences car il est LA SCIENCE par excellence. Toutefois, beaucoup de vérités qui y sont enfermées, si elles étaient présentées au public, seraient aussi prises pour des fantaisies dignes de contes pour enfant au regard de la science actuelle. Et pourtant…

Ci-dessous une vidéo pour celles et ceux qui aiment le vertige.

https://www.youtube.com/watch?v=EDNEV9EW06g

LE VRIL ET LES MYSTÈRES DU FEU VIVANT

 08/23/2012

A la fin du XIXème siècle le romancier et philosophe anglais Lord Edward Bulwer-Lytton auteur, entre autres ouvrages, de « Zanoni » et des « Derniers jours de Pompéi », publia en 1871 un roman d’anticipation intitulé « The coming race » ou « La race à venir », dont le thème présente des êtres souterrains utilisant les pouvoirs et les mystères du vril, le feu vivant, force extraordinaire et infinie. L’auteur, membre de la Societas Rosicruciana in Anglia (S.R.A), ordre à vocation théurgique, était bien informé sur cette Force, dont le nom véritable n’est accessible qu’aux seuls Initiés. Il s’en servit comme trame pour son livre après avoir reçu la traduction d’un ancien fragment qui relatait la puissance de cette Énergie universelle à laquelle il donna le nom fictif de vril. Quelle était-elle ? Qui peut avoir accès à son pouvoir infini ?

Bulwer-Lytton et le Vril

Le Vril et les mystères du feu vivant
E.Bulwer-Lytton d’après Pickersgill

Ce sont ces questions auxquelles tentèrent de répondre les Nazis dans les années vingt, en créant la Vril Gesellschaft (Société du Vril), ou Loge lumineuse (antichambre de l’Ordre de Thulé) dans le but d’asservir l’humanité.

Quelle est donc cette Force extraordinaire qui mobilisa nombre de chercheurs et d’ésotéristes de tous bords ? Après avoir eu la traduction du manuscrit secret, Bulwer-Lytton s’interrogea de manière scientifique sur la Force à laquelle il donne le nom de vril.

Il fait remarquer que cette Énergie fut perçue par Faraday quand il dit : C’est depuis longtemps pour moi une opinion, presque une conviction, partagée, je crois, par bien d’autres fervents des connaissances naturelles que les diverses formes sous lesquelles les forces de la nature se manifestent ont une origine commune.

En d’autres termes, elles ont une corrélation si directe, elles dépendent si naturellement les unes des autres qu’elles sont pour ainsi dire convertibles entre elles et possèdent, dans leur action, des équivalents de puissance.

Nous reviendrons, plus loin, sur un aspect de la définition du vril à travers la Doctrine Hermétique. Mais il est certain que le livre de Bulwer-Lytton inspira beaucoup de curieux et pas des moindres.

 Nicolas Tesla

Le Vril et les mystères du feu vivant
Nicola Tesla

Pourtant quelques années plus tard un autre scientifique repartit sur cette idée « d’énergie libre » et traversa la première partie du XXème siècle en bousculant de nombreuses théories scientifiques, s’occasionnant ainsi de pénibles épreuves.

Il s’agit bien sûr de Nicola Tesla (1856-1943) ingénieur d’origine serbe qui vint s’installer aux États-Unis en 1884. Tesla fut à l’origine de nombreuses inventions. On lui doit : le courant électrique alternatif, la radio, le tube fluorescent etc…

Le Vril et les mystères du feu vivant
Photo rare de Nicolas Teslas dans son laboratoire

Il fut Prix Nobel de Physique titulaire de nombreux doctorats décernés par des universités du monde entier et maîtrisait huit langues. A partir de ses travaux on découvrit la télévision, la robotique et même l’internet.

Il déposa ainsi plus de 700 brevets dont la plupart furent repris au compte de Thomas Edison. Tesla fut un génie à l’intelligence fulgurante. Il était doué d’un pouvoir de visualisation extraordinaire.

Il pouvait voir ses inventions sur son écran mental avec une précision remarquable, à tel point qu’il était capable de démontrer comment l’énergie pouvait se déplacer.

Les solutions à ses problèmes lui venaient en rêve et de façon précise. Il s’intéressait à la philosophie védantine ainsi qu’au Bouddhisme et avait une vision synthétique de l’univers tout autant qu’une approche spiritualiste de la science.

Cet homme était trop en avance sur son temps, il savait que certaines expériences et découvertes ne pouvaient être données à tous les gouvernements sous peine d’en tirer des profits égoïstes pour l’asservissement des peuples. C’est pourquoi il refusa toujours de céder certains renseignements à un seul État afin de ne pas provoquer de suprématie en matière d ’armement.

Un génie dont les travaux intriguent

Ses travaux sur le courant électrique alternatif furent extraordinaires. Il toucha de très près l’énergie du vril sans exactement la maîtriser. Ne possédant pas les mêmes « pouvoirs naturels » que Keely, il mit toute son intelligence au service de la science pure. De tout cela se dégagèrent des découvertes extraordinaires et d’une puissance inégalée jusqu’alors, à tel point qu’une grande partie du corps scientifique se retourna contre lui en le traitant de déséquilibré.

Mais Tesla, sous son apparence provocatrice, essayait de faire avancer les choses et de donner au monde des moyens nouveaux pour plus de partage et plus de bénéfices pour tous les êtres humains. C’est ainsi qu’il travailla à l’obtention d’une énergie illimitée pouvant subvenir aux besoins de tout individu, en se basant pour cela sur le principe de la résonance Schumann.Le Vril et les mystères du feu vivant

Il ne parvint malheureusement pas à ses fins en raison des nombreux obstacles que de grandes compagnies financières lui opposèrent. Tesla mourut pauvrement et dans l’oubli dans une chambre d’hôtel à New-York. Il fut un génie dont certaines découvertes furent détournées pour alimenter des desseins beaucoup plus sombres. Il donna certains de ses travaux à différents gouvernements de la planète et l’on dit qu’il fut le père involontaire du projet HAARP…

Il ne travailla pas directement avec le vril, mais toucha de très près à ces énergies multiples qui font partie du Feu vivant de l’univers, nous y reviendrons plus loin. C’est durant cette période que des groupes très orientés, s’intéressèrent particulièrement à cette énergie fantastique.

Hitler, à la demande de la Société de Thulé, fit travailler ses ingénieurs sur les perspectives militaires que pouvaient apporter des engins de propulsion (en forme de « soucoupes volantes ») et d’armement dotés du pouvoir du vril.

Le Vril et les mystères du feu vivant
Engin volant supposé du Troisième Reich nommé vril 6

La Société du même nom, plantait ses racines dans les pratiques d’un groupe tibétain qui suivit Hitler tout au long de la guerre les «Bönpos », aussi noirs qu’est lumineux le véritable Bouddhisme.

Les membres de l’Ordre allaient recueillir, par leur intermédiaire, les enseignements de la Main Gauche, dans les lointaines contrées du Tibet, tant il est vrai que les ténèbres trouvent toujours domicile près de la Lumière et particulièrement près du Grand Centre de l’Himalaya.

C’est par l’intermédiaire des séides tibétains que l’Ordre noir rechercha avec une détermination farouche l’énergie du vril et ses mystères si convoités. Fort heureusement ils ne parvinrent pas à leurs fins car les Maîtres de Sagesse contrecarrèrent une fois de plus leurs plans maléfiques.

Le Vril et les mystères du feu vivant

Aujourd’hui encore beaucoup de personnes se demandent ce qu’est cette Force extraordinaire d’une puissance infinie qui demeure si mystérieuse. Le vril est une énergie liée directement à ce que la Tradition nomme le Fohat qui est l’essence de l’électricité cosmique, la lumière astrale ou primordiale, le pouvoir incessant destructeur et formateur, la force vitale motrice universelle. De cette force nous n’en percevons que certains effets ténus dans notre monde bien qu’elle existe dans la structure septénaire de l’être humain.

Mais lorsque cette énergie est canalisée chez un individu elle devient un pouvoir infini qui peut devenir effrayant selon l’utilisation que l’on peut en faire. La connaissance des septuples forces de chaque Plan de l’évolution d’un être humain donnerait la clef qui permet d’accéder à des capacités impressionnantes. Pour cette raison La Hiérarchie planétaire veille à l’occultation de certains Enseignements jugés trop dangereux dans l’état actuel de l’évolution.Le Vril et les mystères du feu vivant

Ces Énergies, ces Feux, doivent être compris comme des Entités particulièrement puissantes, directement issues de la Source Primordiale. Fohat le Feu vivant agit sur les forces cosmiques, humaines et terrestres, qui exercent leur influence sur tous les Plans. Dans notre dimension terrestre, son influence se fait sentir par la force magnétique active que nous connaissons.

Sur le Plan spirituel, il préside à la formation de toutes choses, de la création d’un monde stellaire à la création d’une simple fleur. Il est l’agent qui réalise ce que la Nature et la Pensée Divine ont prévus pour chaque chose. Il est le « Verbe fait chair » la force active de la Vie Universelle. Sous un autre aspect Fohat est l’Énergie Solaire, le fluide électrique vital. Ces énergies sont de la matière à un niveau très subtil, un niveau que notre conscience et notre évolution ne nous permet pas de comprendre.

Une énergie infinie dans l’homme

Il est derrière –nous dit justement H.P Blavatsky- toutes les manifestations que nous appelons lumière, chaleur, son, cohésion, etc., il est l’ « esprit » de l’ÉLECTRICITÉ qui est la VIE de l’univers(…) En fait, chaque monde a son Fohat qui est omniprésent dans sa propre sphère d’action. Mais il y a autant de Fohats qu’il y a de mondes et chacun d’eux varie en pouvoir et en degré de manifestation. Les Fohats individuels font un Fohat universel et collectif …

Le Vril et les mystères du feu vivant

Cette Énergie primordiale se manifeste sur les sept Plans de l’être et chacun peut reconnaître en lui-même cette force électrique à travers le système nerveux dans le corps humain, mais il s’agit là d’une expression très faible de ce pouvoir qui, s’il était connu et maîtrisé, permettrait de faire des prodiges.

Le vril est donc une des manifestations de ces Énergies à l’origine de toute chose. On retrouve le vril dans ce que la Doctrine hermétique appelle les Sept Frères de Fohat et donc les Sept manifestations de l’Électricité en tant que Principe fondamental.

Ces énergies sont connues pour la plupart. La mieux expliquée est le feu de Saint-Elme que les marins connaissent très bien quand elle se manifeste comme un feu crépitant au somment des mats de navires.

Certains passages de l’histoire relèguent au rang de fables et de mythes la manifestation de ces Feux, ces Frères de Fohat qui sont -comme il a été dit- de véritables Entités dépassant l’imagination.

Le Feu de Zoroastre est une de ces expressions, les étincelles brillantes de la coiffure des Dioscures, le Caducée de Mercure, la « lampe allumée » d’Abraham, le buisson ardent de Moïse (cette « cette Présence de feu qui ne se consumait pas »), la colonne de feu de l’Exode qui s’éleva devant les armées de Pharaon, le Feu sacré qui descendait sur la Sechkinah dans la tente des Israélites, mais aussi les langues de feu de la Pentecôte qui descendaient sur les apôtres et qui manifestaient le Feu de la conscience. C’est cette « unité » des Frères de Fohat qui donne aussi l’expression du vril.

Le Vril et les Textes anciens

Dans le Vishnou Pourâna, dans l’Astra-Vidyâ et dans le Ramayana, cette force était utilisée car connue et manipulée. Il est dit qu’elle fut envoyée du haut d’un Agni-ratha (vaisseau de feu volant) vers une armée de 100 000 hommes et éléphants qui furent réduits en poussière. Il est fait aussi mention de Kalipa, « dont le regard transforma les 60.000 fils du roi Sagara en un monceau de cendres ».

Le Vril et les mystères du feu vivant
Représentation de vimanas ou engins volants sur un bas-relief – Inde

Ces ouvrages parlent d’une période qui se situe lors du fameux conflit atlante. Pourtant c’est sur cette même Atlantide bien avant ce conflit que l’on pouvait librement utiliser le vril sans aucun esprit guerrier ou égoïste. On l’appelait l’eau de Ptah et les enfants atlantes jouaient même avec les mystères de cette Force extraordinaire.

S’il avait été permis à un de nos contemporains de l’utiliser correctement il aurait pu décimer une armée en quelques secondes. Ces connaissances pourraient, si elles étaient accessibles, conduire aux secrets les plus soigneusement cachés.

Fort personne n’a jamais trouvé le principe qui permettait d’utiliser une machine sans que la volonté d’une personne intervienne de manière consciente ou inconsciente, sinon à quelles catastrophes aurions-nous été confrontés ?

En revanche (le savait-il ?) il réussit à obtenir de magnifiques résultats sur le plan personnel car son moteur fonctionnait grâce à ses « pouvoirs » intrinsèques. La Hiérarchie Qui préside à l’évolution de la planète ne permettra jamais que l’utilisation des cinquième et sixième Plans de la Force Ethérique et Astrale soient utilisés à des fins personnelles et égoïstes, car c’est dans ces dimensions que le vril peut être manipulé. Jusqu’à ce que l’homme évolue en conscience les portes seront fermées.

Si une pareille force était connue de tous, l’humanité s’exposerait aux pires dangers. Un être humain utilisant le vril sans conscience pourrait détruire une armée entière par sa propre volonté, voire pire. Une fois de plus seule la conscience peut permettre à l’humanité de se hisser au rang des dieux et de découvrir les merveilles que l’univers est prêt à nous offrir.

Tant que les êtres humais dégraderont leurs frères et la nature en général, tant que l’altruisme ne sera pas compris dans son essence même, tant que des êtres souffriront à cause d’autres êtres, tant que la haine et la violence ne seront pas noyées dans le torrent de l’histoire, tant que l’homme ne se verra pas comme un point divin uni à d’autres points de conscience alors la Force du Vril restera muette pendant de longs millénaires.

DÉCOUVERTES MARTIENNES

11/30/2008

L’engin téléguidé de la NASA Mars Exploration Rover spirit vient d’envoyer à la fin de l’année 2007 une étrange photo du haut plateau ouest appelé Home Plate dans le bassin intérieur de la Columbia Hills à l’intérieur du cratère Gusev. Ce cliché commence déjà à soulever plusieurs points d’interrogation car il présente une forme humanoïde à l’apparence féminine. Illusion d’optique, pierre façonnée au hasard de l’érosion martienne ou statue créée par des intelligences extraterrestres, le débat ne fait que commencer. Après les pyramides et le visage martiens observé en 1972, cette nouvelle photo commence à enflammer les imaginations. Y-a-t-il eu un vie intelligente sur Mars ?

Nous n’allons pas ici débattre sur la possibilité d’existence d’une vie extraterrestre car la Doctrine Hermétique est formelle sur ce point. Si l’on se base sur les textes anciens il s’avère que notre planète fut et est encore un lieu de visite pour des intelligences venues « du dehors »(cf. Thot-Hermès – Les origines secrètes de l’humanité G. Delaage). Il est intéressant aux vues du cliché pris par la sonde martienne de comparer ce que dit la Tradition par rapport au lointain passé qui a vu d’autres mondes habités.

Que la planète Mars ne présente aujourd’hui aucune trace de vie civilisée est un fait que nul ne peut contester ne serait-ce que par les vérifications scientifiques étalonnées par les différentes sondes terrestres qui se sont posées sur son sol. Mais en a-t-il toujours été ainsi ?

Mars la rouge

Peu d’informations nous ont été données depuis que les Adeptes se sont manifestés à la fin du XIXé siècle. Pourtant, bien que ces Etres de Lumière n’ont pas décidé de se prononcer ouvertement sur le sujet, Ils ont néanmoins apporté des éléments intéressants de réflexion. La terre comme d’autres planètes de notre système solaire (inutile d’aller plus loin dans le présent article) ont été le décor de civilisations qui se sont développés depuis des éons de temps.

Un des Maîtres, qui enseigna A. P Sinnett à la fin du XIXe siècle, lui a ouvertement signifié qu’il y a dans notre système solaire, et en dehors de lui, d’innombrables autres chaînes manvantariques (cycle évolutif) de globes portant des êtres intelligents. (Lettres des Mahatmas Ed. Adyar).

Découvertes martiennes
La planète Mars

Cette affirmation nous informe que la vie extraterrestre est une réalité pour Ceux qui ont en charge la garde et la transmission de l’Enseignement hermétique. Bien entendu, peu de choses nous ont été communiquées à ce sujet mais suffisamment pour comprendre que l’Évolution à la fois dans notre système solaire mais aussi dans notre galaxie et ailleurs n’est pas relégué au rang d’élucubration.

Que l’image rapportée par la sonde Rover spirit soit d’une fabrication humaine ou simplement le fait d’une érosion, ne vient en rien infirmer le fait que des civilisations extraterrestres existent et qu’elles nous aient rendu visite dans un lointain passé ou même encore aujourd’hui.

Les Adeptes nous disent d’ailleurs, par l’intermédiaire de H.P Blavatsky : figurons-nous que NOTRE TERRE FAIT PARTIE D’UN GROUPE DE SEPT PLANÈTES OU MONDES PORTEURS D’HOMMES… Ces SEPT planètes sont les planètes sacrées de l’Antiquité et elles sont toutes septénaires.

La question qui vient immédiatement à l’esprit est de savoir si réellement, dans le cas qui nous occupe, il y eut une vie martienne à une époque lointaine. Les Adeptes se sont également prononcés à ce sujet : …les hommes de Mars sont plus éthérés que nous ne le sommes…

Comme à chaque cycle évolutif (j’y reviendrai dans un prochain ouvrage)la terre et les individus qui l’habitent évoluent selon des conditions bien précises, ce qui était tangible donc matériel à nos sens pour une époque donnée, se transforme et se « spiritualise » chaque fois un peu plus. Les formes deviennent donc plus éthérées ce qui ne veut pas dire qu’elles n’aient pas de réalité ni de consistance pour ceux qui en sont les acteurs directs.

Les Grands Adeptes nous disent encore à plusieurs reprises dans l’Enseignement qu’ils ont transmis, que les savants des anciens peuples de la terre, même après l’Atlantide étaient : …si grands Astronomes-Adeptes, qu’ils paraissent avoir été bien plus documentés au sujet des races de Mars et de Vénus, que ne le sont nos modernes anthropologistes au sujet des premières phases de la Terre. (Lettres des Mahatmas Ed. Adyar).

On nous dit encore qu’une partie ancienne de l’humanité dans son cycle d’évolution passa de Mars vers la Terre, mais les Adeptes ne s’expliquèrent pas davantage sur ce sujet. Quoi qu’il en soit, Mars il y a très longtemps, abrita la vie et il n’est donc pas aberrant que des traces de cette vie ne soient pas visibles aujourd’hui dans les déserts arides qu’elle offre à l’optique des caméras de la sonde spatiale terrestre.

Ce préambule visait juste à donner un éclairage différent aux photos qui vont suivre, qu’elles représentent un objet d’une civilisation passée ou une facétie naturelle. Mars renferme des secrets que le temps proche nous permettra de découvrir et l’humanité n’est qu’à l’aube de découvertes plus grandes sur son origine et sur l’existence de civilisations plus évoluées qui peuplent l’univers.

Découvertes martiennes

Les photos qui vont suivre peuvent être directement consultées sur le site de la NASA

Le cliché ci-dessous présente, en vue panoramique, le site ou la forme étrange a été photographiée. Sur la photo originale (du site NASA) vous pourrez copier la photo et zoomer sur la partie en bas à l’extrême gauche.

Découvertes martiennes
© Photo NASA
découvertes martiennes
Voici « l’objet » agrandi (© Photo NASA)
découvertes martiennes
ici un agrandissement plus important (© Photo NASA)

Il existe par ailleurs de nombreuses photos ou « anomalies martiennes » des plus troublantes qui ont pu être analysées par des chercheurs indépendants.

UNE MER SOUS LA TERRE

09/14/2010

En analysant l’atténuation d’ondes sismiques dans le manteau terrestre, un sismologue américain révèle, grâce au premier modèle 3D du genre, l’existence d’un réservoir d’eau aussi volumineux que l’Océan Arctique dans les profondeurs de la Terre.

Au coeur de la Terre

Une mer sous la Terre
Terre en coupe© Jonathan Toubeau – Futura-Sciences

Michael E. Wysession, professeur des sciences terrestres et planétaires à la Washington University de St-Louis, aidé de Jesse Lawrence, un de ses anciens doctorants, a analysé les données de 80 000 ondes à partir de plus de 600 000 sismogrammes.

Dans un premier temps, il a identifié les zones bien connues où le plancher océanique plonge vers le centre de la Terre. Puis, sous l’Asie, il a observé une région où les ondes sont fortement amorties, bien que faiblement ralenties. L’eau diminue un peu la vitesse des ondes. Beaucoup d’amortissement et un peu de ralentissement, ça correspond très bien à la prédiction qu’il y a de l’eau, argumente-t-il. On ne l’avait encore jamais observé, mais des modèles prédisent ce que Wysession appelle anomalie de Beijing.

De l’eau dans la roche, plutôt froide, descend avec la plaque plongeante, mais elle se réchauffe au fur et à mesure de sa descente et est relâchée par la roche qui peut devenir instable. Elle remonte alors dans la région sous-jacente, qui devient saturée en eau.

En combinant le volume de cette anomalie avec le fait que la roche peut contenir environ 0,1 % d’eau, on découvre que l’équivalent d ’un Océan Arctique se cache sous nos pieds…

Une mer sous la Terre

Si une telle masse d’eau existe sous terre faut-il y voir la conséquence d’excavations dont parlent certains récits concernant la terre creuse ? En effet, puisque des sources d’eau d’une telle quantité ont une réalité, pourquoi n’y aurait-il pas des terres inconnues comme celle dont parle l’Amiral Byrd qui survola le continent arctique en découvrant une végétation luxuriante ? N’est ce pas aussi de ces terres souterraines enfouies dont parle Helena Blavatsky dans la Doctrine secrète :

(…) Toute une période géologique a passé sur la terre depuis la dernière heure de ces cités, comme en témoignent les monticules de sable mouvant et le sol maintenant stérile et mort des immenses plaines centrales du bassin de Tarim, dont les bords seuls sont superficiellement connus des voyageurs. A l’intérieur de ces plateaux de sable il y a de l’eau ; on y trouve de fraîches et florissantes oasis, où aucun pied européen ne s’est encore aventuré, dont nul n’a foulé le sol maintenant dangereux.

Parmi ces verdoyantes oasis, il y en a qui sont entièrement inaccessibles à tout voyageur profane, fut-il indigène. Les ouragans peuvent « déchirer les sables et balayer des plaines entières », ils sont impuissants à détruire ce qui est au-delà de leur atteinte. Bâtis profondément dans les entrailles de la terre, les magasins souterrains sont en sûreté et comme leurs entrées sont cachées, il n’y a pas lieu de craindre qu’elles soient découvertes, lors même que plusieurs armées envahiraient les solitudes sablonneuses (…)

La Tradition affirme que des textes immémoriaux de civilisations aujourd’hui disparues sont conservées par les Maîtres de Sagesse dans des lieux sûrs, des lieux souterrains. Le Mahatma Koot-Humi Lui-même s’exprime en ces termes dans une lettre adressée à Sinnett :

(…) Si celle-ci a ses règles, la première aussi a les siennes et celui qui voudrait franchir les frontières du monde invisible ne pourrait pas plus prescrire la marche à suivre que le voyageur qui essaye de pénétrer dans les retraites souterraines intérieures de Lhassa la Bénie ne pourrait en montrer le chemin à son guide. Les mystères ne furent jamais mis et ne pourront jamais être mis à la portée de la foule, du moins jusqu’au jour tant désiré où notre philosophie religieuse sera devenue universelle ( …) 

Une mer sous la Terre
paysage fictif

N’est-ce pas le même Mahatma qui dit encore qu’il existe dans des cavernes du Tibet des restes de squelettes humains géants des races primitives de la terre. Les initiés du passé ont toujours caché leurs secrets dans les lieux souterrains infranchissables au profane. Couloirs artificiels ou naturels reliant des points distants de la planète, les entrailles de la terre offrent une vie mystérieuse dont le profane est exclu. Dans l’ancienne Egypte, le magicien Pankratès étudia pendant vingt trois ans dans des souterrains invisibles de Memphis.

Cette terre creuse recèle des secrets que notre civilisation n’est pas encore près de découvrir. Alors même que nous partons à la découverte des exo planètes, les plus grands mystères se cachent sous nos pieds.

LE BROUILLARD D’INVISIBILITÉ

 10/11/2009

Le brouillard d'invisibilité
Un modèle de déviation de la lumière laissant apparaître « un trou d’invisibilité »

Trois physiciens français de Marseille viennent de découvrir la possibilité de soustraire au regard, des objets, quelle que soit la nature et la distance des sources lumineuses qui les éclairent, en somme les rendre invisibles. Si ce n’étaient des scientifiques qui exposaient leurs recherches, le public aurait du mal à croire en pareil phénomène.

Le moyen d’y parvenir serait de dévier les rayons lumineux qui frappent un objet quelconque, déviant ainsi la source lumineuse comme de l’eau qui enroberait un rocher dans une rivière et de le rendre ainsi invisible au regard de l’observateur. Voir article ici

Cette découverte, semblant tout juste sortir d’un film de science fiction, est d’une certaine façon très bien connue des mages qui maîtrisent très bien le moyen de devenir invisibles aux yeux d’autrui soit pour se protéger d’un danger, ou bien encore lors d’une opération très particulière.

Les brouillard d’invisibilité

saint_germain-1

Là encore –pour la plupart d’entre Eux des Adeptes- ne créent cette invisibilité que dans des circonstances très particulières. Le compositeur Rameau relate qu ’il vit le Comte de Saint Germain devenir invisible.

Plus loin dans l’histoire c’est le grand mage Apollonius de Tyane (Ier siècle de notre ère) qui se vit confronté un jour à l’empereur Domitien devant une salle pleine de monde. Le monarque lui posa certaines questions quant aux chefs d’accusation qui pesaient sur Apollonius. Celui-ci se défendit en apportant les arguments contradictoires et établit la vérité.

Domitien lui dit alors :

Je vous absous de l’accusation qui pèse sur vous, mais je vous garderai jusqu’à ce que j’aie eu avec vous un entretien.

Alors Apollonius dont la confiance allait toujours en croissant s’écria :

Il est temps que vous m’accordiez la parole ou bien envoyez saisir mon corps car pour ce qui est de mon âme c’est impossible et même mon corps ne saurait tomber en votre pouvoir !

Le brouillard d'invisibilité
Apollonius de Tyane

A peine eut-il fini de prononcer ces mots qu’il disparut dans un éclair fulgurant à la stupeur de tous les participants. (Cf. « Apollonius de Tyane » de Philostrate)

Apollonius comme le Comte de Saint Germain et d’autres Adeptes ou initiés nous ont montré qu’il est possible d’utiliser les Lois naturelles pour parvenir à obtenir des phénomènes dits miraculeux comme l’invisibilité.

Ils n’avaient nul besoin pour cela de machines sophistiquées, mais utilisaient et utilisent la substance akashique (sorte de brouillard) pour se dissimuler et devenir invisibles aux yeux des personnes susceptibles de les voir. En fait il s’agit là d’une manière différente de courber les rayons lumineux pour éviter d ’être vu.

Dans le premier cas, avec la découverte scientifique, on peut disparaître pour un temps, dans le cas des Adeptes ce « brouillard qui rend invisible » « est d’une nature subtile qui permet également aux pensées et aux psychisme d’être imperceptibles sur les plans physiques astral et mental. De plus, cette faculté présente l’avantage pour les Adeptes de s’isoler dans le cadre de certains travaux de nature spirituelle.

MAGIE D’HIER ET SCIENCE DE DEMAIN

 06/30/2013

Lorsqu’on aborde l’aspect historique et l’origine de la Magie, la tendance est de dire que cette technique est née avec la Chaldée et qu’elle s’est transmise chez différents peuples au fil des millénaires. Pourtant ce que l’on sait moins et que la Tradition occulte nous enseigne, c’est que la Magie était, dans un très lointain passé, considérée comme la Science des Sciences car elle les regroupait toutes et bien des domaines aujourd’hui envisagés comme strictement scientifiques étaient voilà plusieurs milliers d’années, intégrés dans le corpus du Grand Livre de l’Univers auquel seuls les prêtres savants avaient accès.

Le lien atlante

Lorsque la civilisation atlante parvint à son apogée il y a de cela 800 000 ans environ, la Science était considérée sous son aspect global. Science et Magie étaient étroitement liées et personne ne songeait à les différencier car rien ne pouvait séparer les différents aspects de l’Univers. Certains d’entre eux n’existent plus comme tels aujourd’hui, Astrologie et Astronomie par exemple composaient une seule et même discipline avec des notions qui nous sont aujourd’hui inconnus, mais auxquels l’humanité aura à nouveau accès dans le futur.

Il faut dire qu’à cette lointaine époque l’homme et l’univers étaient envisagés comme un tout et non pas avec les notions de séparativité et de dualité telles que nous les concevons de nos jours. La science dite matérialiste n’est devenue qu’un des aspects de cette globalité qui nous a fait oublier depuis des millénaires que l’homme et l’univers sont multidimensionnels et non pas le produit « d’objets » uniquement perceptibles par nos sens.

L’étude de la magie, ou sagesse, regroupait toutes les branches de la science physique et métaphysique, la psychologie et la physiologie dans leurs phases matérielles et occultes ainsi que l’étude de l’alchimie qui était envisagée comme une science universelle physique et spirituelle. Utilisant la Science sous ce double aspect, les prêtres savants de l’époque parvenaient à des réalisations que nos savants contemporains ne sont pas près d’aborder.

Magie d'hier et science de demain
© Peinture Gary Tonge

Quand la civilisation atlante héritière des Fils de la Lumière de la Grande Lémurie parvint à son apogée, l’humanité fut l’objet d’un enjeu considérable dont nous supportons encore aujourd’hui les effets et les manifestations.

En effet, cette Science totale qui permettait d’appréhender l’homme et l’univers comme une unité, qui permettait d’utiliser les Lois de l’univers sur tous les Plans de l’être (donc la véritable Théurgie ou Magie) fut détournée par certains groupes au sein même de l’humanité à des fins négatives.

Les peuples d’alors furent soumis à un choix : soit utiliser la VOIE DE DROITE soit utiliser la VOIE DE GAUCHE dans le domaine de la Connaissance. L’abus qui fut fait de la Science Universelle et particulièrement des Lois utilisées dans ce domaine à cette époque, conduisit à l’oubli de la Sagesse. La Magie se base sur les affinités existant entre les corps organiques et inorganiques, expressions visibles des quatre règnes et les puissances invisibles de l’Univers.

Ce que la science appelle gravitation, les hermétistes de l’Antiquité et du moyen âge le nommaient magnétisme, attraction, affinité. C’est cette Loi que Platon explique dans le Timée sous le nom d’attraction des corps plus petits par les plus grands, des corps semblables par leurs semblables qui dégagent une force magnétique plutôt qu’ils ne suivent la loi de la gravitation.

Magie d'hier et science de demain
Temple de lumière

Les Atlantes avaient une connaissance complète des facultés occultes de chaque chose dans la nature, visible aussi bien qu’invisible leurs relations, leurs attractions et leurs répulsions mutuelles, en d’autres termes, la connaissance profonde et étendue des lois de la nature – telle était et telle est la base de la Magie.

Ils avaient découvert comme nous le dit Mme Balvatsky : la terrible Force sidérale qu’ils à laquelle les Rishis Aryens donnent, dans leur Astra-Vidyâ, un nom que nous n’aimerions pas divulguer.

C’est le Vril de la Coming Race de Bulwer Lytton et des Races futures de notre humanité. Le mot Vril peut être une fiction, la Force elle-même est un fait dont, en Inde, on doute aussi peu que l’on doute de l’existence des Rishis, attendu qu’il en est fait mention dans tous les ouvrages secrets

(…) Les Psychiques et les Spiritualistes, dont un assez grand nombre peuplent les armées Européennes, seraient sûrement les premiers à faire personnellement l’expérience des résultats de la révélation de pareils mystères. Des milliers d’entre eux se trouveraient rapidement dans l’Ether bleu, avec peut-être les populations de pays entiers pour leur tenir compagnie, si une pareille Force était tout simplement tout à fait découverte, sans même être publiquement connue. Cette découverte, dans son entier, viendrait plusieurs milliers d’années – nous sommes tentés de dire plusieurs centaines de milliers d’années – trop tôt.

C’est cette Force vibratoire qui, dirigée contre une armée du haut d’un Agni-ratha (véhicule de feu) volant peut, d’après les instructions qui se trouvent dans l’Astra-Vidyâ, réduire en cendres 100.000 hommes et éléphants aussi facilement qu’elle le ferait d’un petit animal. C’est allégoriquement exprimé dans le Vishnou Pourâna, le Râmâyana et d’autres ouvrages, par la fable qui parle du sage Kapila dont « le regard transforma les 60.000 fils du roi Sagara en un monceau de cendres ».

Magie d'hier et science de demain
Vimana vaisseau spatial du temps des Aryas

Ce sont ces Forces manipulées dans un sens égoïste et profondément matérialiste, mais aussi à des fins négatives qui furent le principal problème à l’origine de la chute de la civilisation atlante. En ce sens la Magie avec l’ensemble des Lois qui la gouverne fut détournée de sa vocation première.

Aussi bien dans le sens des principes occultes que dans la biologie et la physique, les Atlantes se servirent de ces énergies d’une manière odieuse. Les Rois divins qui furent à l’origine de cette antique civilisation se détournèrent peu à peu des affaires humaines pour « ne plus marcher parmi les hommes » selon une expression consacrée.

Après la destruction de l’Atlantide, la Doctrine Hermétique se propagea bien sûr à travers des Écoles de Mystère, mais toute la Science dont bénéficiait l’ancien continent était maintenant irrécupérable car les civilisations naissantes n’avaient pas la technologie suffisante pour obtenir les résultats requis. La Grande Science magique se morcela et certains domaines furent oubliés pour être conservés par les seuls Maîtres de Sagesse.

Désormais la Magie n’était plus cette Science globale universelle qui permettait de développer toutes les branches du Savoir mais se cantonnait à l’évolution de l’être dans sa structure humaine, bien que temples et écoles où était enseignée la Théurgie dispensaient un large savoir concernant la physique les mathématiques l’astronomie et la biologie.

A l’origine donc, les Écoles de Mystère enseignaient toutes les matières scientifiques qui étaient étudiées sous des aspects encore aujourd’hui ignorées utilisant des Lois et énergies que notre science contemporaine ne connaît pas. À cause de cette séparativité qui se manifesta à cette époque et à cause de la catastrophe planétaire qui suivit, la grande lutte entre les Fils de la Lumière et les Fils des Ténèbres s’amplifia, occultant ainsi l’accès à la Science Universelle.

Magie d’hier et science de demain

Au long des millénaires qui suivirent on peut retrouver les traces de ces combats occultes. La Bible dans son ensemble nous présente cette lutte grâce aux épisodes historiques qui y sont décris. On y trouve (et particulièrement dans l’Ancien Testament) les Prophètes –Adeptes de la voie de Droite- et le Clergé des Lévites regroupant ceux de la Voie de Gauche. Il y avait donc deux Ecoles de Magie dont les Textes relatent l’existence.

Magie d'hier et science de demain
Reconstitution d »un temple égyptien

Il y avait dans ces temps là des lieux d’enseignement qui étaient dévolus à l’apprentissage du don de prophétie et l’art des sciences occultes en général. Les techniques enseignées n’avaient bien sûr rien à voir avec ce que nous pouvons trouver aujourd’hui dans une certaine littérature mais allaient bien entendu beaucoup plus loin.

Des noms célèbres ressortent comme ceux de Élisée qui dirigea une semblable école à Jéricho ou bien encore Samuel à Ramah. A l’inverse, c’est Nipour qui était le centre d’où se répandit la Magie noire Chaldéenne, et Eridou qui était le siège primitif du culte du Dieu de la culture et de la Sagesse Divine.

 Des personnages importants

Magie d'hier et science de demain
Michel Psellos

C’est Michel Psellos (1010 – 1080 environ) qui dit : La Magie formait la dernière partie de la science sacerdotale. Elle scrutait la nature, les pouvoirs et les qualités de toutes les choses sublunaires ; les éléments et leurs parties ; les animaux, toutes les variétés de plantes et leurs fruits ; les pierres et les herbes. Bref, elle étudiait l’essence et le pouvoir de chaque chose.

C’est donc ainsi qu’elle arrivait à produire ses effets. Elle formait des statues (magnétisées), qui procuraient la santé ; elle faisait diverses figures ou objets (nommés talismans), qui pouvaient également devenir des instruments de maladie aussi bien que de santé. Souvent aussi, au moyen de la magie, on fait apparaître le feu céleste, et alors les statues rient, et les lampes s’allument spontanément.

Plus tard c’est Paracelse médecin magicien et alchimiste qui déclare que rien n’est sans importance dans la nature et que de même que la plus petite chose sur terre a une influence sur l’univers de même l’univers entier exerce son influence sur cette petite chose. C’est ce que disait Thot-Hermès par cette fameuse sentence : « Tout ce qui est en Haut est comme ce qui est en Bas et inversement. »

Corneille d’Agrippa ami et élève de Jean Trithème fut le premier (dans l’histoire « moderne » de la Magie qui mit en évidence cette loi des Correspondances que la science actuelle commence à percevoir et dont un aspect est ce que l’on nomme l’effet papillon. Ce furent quelques moines qui au moyen age furent les détenteurs de la science magique avec des figures importantes comme celles qui viennent d’être mentionnées mais aussi Albert le Grand, le célèbre évêque et grand magicien de Ratisbonne, mais encore Thomas d’Aquin et Roger Bacon. Ce sont ces personnages qui eurent le lourd privilège de transmettre les éléments épars d’une science qui fut brillante dans l’Antiquité.

Magie d'hier et science de demain
Paracelse

Aujourd’hui, les choses se sont quelques peu inversées. La science moderne avance à grand pas mais a oublié sa conscience, c’est-à-dire tous les paramètres invisibles qui enveloppent obligatoirement les Lois et Principes universels car quelque soit la discipline envisagée (biologie, physique, mathématique etc…) on ne peut l’étudier isolément dans une structure matérielle car elle n’a pas que cette essence.

Toute science s’exprime sur plusieurs plans sur plusieurs dimensions, dans la matière et au-delà de la matière. C’est ce que les Sages savaient et pratiquaient en Atlantide à une époque où l’on voyait l’univers dans sa globalité et non pas à travers le prisme déformé de notre seul monde environnemental.

C’est là le pari que la Science doit tenir durant les siècles prochains car elle est en train de découvrir rapidement à quel point les bornes de la raison sont une entrave à son évolution.

D’ici là, les Maîtres de Sagesse auront offert d’autres clefs à l’humanité afin de mieux développer sa conscience et de comprendre que l’être humain fait partie d’une cellule dont il ne peut pas se soustraire mais également de tout l’univers. Dès lors, la Magie dans sa structure totale réapparaîtra au cœur même de notre civilisation.