Guillaume Delaage

LE CODE SECRET DE NOSTRADAMUS

21/02/2015

Que n’a-t-on dit sur Michel de Notre-Dame plus communément appelé Nostradamus, ou plutôt que ne lui a-t-on fait dire ? Beaucoup d’auteurs se sont essayés à gloser, interpréter ou commenter ses fameux quatrains et sixtains sans vraiment parvenir à offrir une réelle compréhension de sa pensée.

Il faut dire, à leur décharge, que la lecture des Centuries de Nostradamus relève de l’exploit, tant il est vrai que le lecteur se perd devant tout un ensemble de termes écrits en vieux français, qui jouent d’audace au point de présenter des quatrains le plus souvent incompréhensibles au profane.

Ceux qui ont eu le courage de se lancer dans l’étude des textes du prophète de Salon de Provence ont pu, non sans efforts, trouver quelques pistes et quelques interprétations qui ont fini par s’avérer. Il est vrai que celles-ci étaient plus facilement « décryptables », et a bien y regarder cette facilité d’interprétation a été voulu par Nostradamus pour que son œuvre puisse parcourir le temps et ne pas être oubliée.

En effet si les textes avaient été complètement inaccessibles, les Centuries seraient tombées dans l’oubli et, en ce XXIe siècle naissant, nul ne se souviendrait de ce docteur en médecine à la fois grand astrologue, mage et prophète.

Une chose est sûre personne n’a pu, jusqu’à aujourd’hui, donner l’explication des Centuries et pour cause. On a cherché par tous les moyens à proposer des interprétations qui toutes, n’ont fait que discréditer les exégètes eux-mêmes au point de voir certains d’entre eux, sombrer dans le ridicule mais pire, de faire passer Nostradamus pour un charlatan.

Il y a pourtant de nombreux indices qui permettent de se diriger vers une autre piste, plus secrète et plus énigmatique encore. C’est alors qu’il faut se poser une question majeure : pour qui et pourquoi le prophète de Salon a-t-il écrit les 949 quatrains d’un livre si hermétique ? Car c’est là en fait la seule manière de considérer l’affaire.

Ceux qui ont étudié ces textes de façon honnête, savent très bien qu’il y a quelque chose « dessous » comme une énigme, une sorte de jeu de piste qui permet de découvrir quelque chose de quasi invraisemblable. Mais quoi ?

Pourquoi dénigrer ce Maître sous prétexte que ce sont les interprètes qui se sont trompés ? Oui, Nostradamus a codé ses quatrains et l’on pourrait penser, sans trop se tromper, qu’ils ne sont destinés qu’à une seule personne dans un futur qu’il a vu en détail, à l’époque où il les écrivit !

Les temps que nous vivons sont particulièrement intenses et l’on peut penser que la scène mondiale va nous réserver bien des surprises. Nostradamus aurait-il laissé cet héritage pour un personnage bien précis qui aurait une mission à remplir dans notre époque actuelle ?

Ce secret ne serait-il destiné qu’à ce personnage qui en découvrirait les clefs ? Y aurait-il donc un « code Nostradamus » ? D’autres auteurs comme l’abbé Johannes Trithemius, contemporain de Nostradamus, savait employer aussi certains codes, dans sa Steganographia, restés secrets encore aujourd’hui.

Plus de cinq cent ans après la rédaction des Centuries on continue de parler de Michel de Notre Dame, sans comprendre l’énigme qu’il nous présente. Tout ce travail n’a pas été fait en vain. Une personne en détient les clés.

Avec le cœur