Guillaume Delaage

L’ÉNIGME ARCHÉOLOGIQUE DE MONTE ALTO

09/06/2014

L’énigme archéologique de Monte Alto ne livrera jamais ses secrets. Qu’il s’agisse d’énigmes archéologiques impossibles, de découvertes archéologiques inexpliquées, d’énigmes historiques scientifiques, d’archéologie mystérieuse, d’archéologie étrange ou inexpliquée, de civilisations disparues, de curiosités archéologiques, ou encore de secrets archéologiques, les chercheurs de vérité sont toujours en quête de nouvelles connaissances.

L’énigme archéologique de Monte Alto pourrait faire partie de ces vestiges remarquables aujourd’hui disparus. L’Amérique du Sud   renferme des mystères inexpliqués ou inconnus, qu’on ne peut recenser ailleurs. Les archéologues spécialisés dans les anciennes civilisations, reconnaissent eux-mêmes qu’on ne peut aller plus avant dans le temps et comprendre réellement les cultures olmèques et toltèques.

Les Mayas et autres Incas semblent plus connus, mais dès que l’on cherche à remonter plus loin, on se retrouve devant plus de questions que de réponses. A lire certains textes comme le Popol-Vuh des Mayas Quichés, mais aussi d’autres codex, on voit très bien que ces peuples connaissaient parfaitement leur origine qui se perdait dans la nuit des temps. Il est souvent question de géants -comme d’ailleurs- chez beaucoup d’autres peuples, dans leur mythologie et généalogie. Les géants existaient-ils en Amérique Latine ?

Tout le monde sait que la forêt amazonienne est immense, et en termes de comparaison on peut dire que sa superficie est de sept fois supérieure à celle de la France. Quand on sait que la majeure partie de cette forêt primaire est inexplorée, on peut imaginer les trésors en biodiversité qu’elle recèle, mais aussi les tribus sauvages qui peuvent y vivre, et les vestiges d’anciennes civilisations que l’on pourrait y trouver.

En effet, ces terres ont longtemps été habitées et beaucoup d’explorateurs disent avoir vu des ruines étranges qu’ils n’ont pas pu retrouver tant la jungle conserve jalousement ses secrets. Même lorsque Cortez arriva au Pérou, il s’aperçut que certains Incas, par peur des représailles, s’étaient enfuis dans des villes cachées dans la forêt, que personne ne trouva jamais. (Voir article : Hitler et la cité perdue d’Akakor).

Tous les peuples de la Méso-Amérique ou de l’Amérique du Sud, Toltèques, Olmèques, Zapotèques, Mixtèques, Mayas, Aztèques, Incas et bien d’autres, parlent de leurs ancêtres géants, qui peuplaient jadis ces contrées. Dans tous les textes nous retrouvons des références aux initiateurs qui vinrent sur ce continent pour y apporter la Sagesse.

Le dieu Quetzalcoalt, par exemple, était un immense serpent à plumes qui instruisit les indigènes. Comme nous l’avons vu dans d’autres articles sur ce site, le Serpent a toujours représenté la Connaissance sacrée dans toutes les traditions du monde. Les serpents ou les dragons étaient des êtres de Sagesse (les Nâgas ou Naguals selon les peuples) parvenus à la plus haute Initiation, à l’Adeptat.

Même en Amérique du Nord, il existe d’étranges tumuli (dont l’origine exacte n’a jamais vraiment été définie) dans lesquels on retrouve l’image du grand serpent. Ces monticules ou Serpent Mound (Ohio), dit-on, auraient été construits par des géants. Et tout au long des deux grands continents américains on peut, presque à la trace, suivre le périple des Grands Serpents et des géants fabuleux.

L'énigme archéologique de Monte Alto
Serpent Mound

Les têtes géantes

Depuis de nombreuses années, on connaît ces boules énigmatiques trouvées au Costa Rica, si parfaites, que le travail de taille a dû nécessiter un outillage très particulier. Plusieurs de ces énormes boules ont été retrouvées et d’autres dorment encore certainement dans la forêt. Les hommes qui les ont fabriquées ne devaient pas être des hommes « normaux » mais d’une stature colossale.

Du reste nombre de ces pierres se retrouvent dans d’autres régions du monde (à ne pas confondre avec ces blocs circulaires et légèrement aplatis, qui eux sont d’origine naturelle). Non loin de ces boules, ont été trouvées les têtes dites olmèques, dans la région de Vera Cruz au Mexique (Tres Zapotes, San Lorenzo, La Venta), têtes énormes qui représentent des hommes aux traits négroïdes, aux lèvres lippues, coiffés de casques assez avant-gardistes, comme des casques de pilotes.

En toute logique, cette ressemblance africaine nous incite à penser que des colons venus d’Afrique ont du séjourner ou s’installer dans cette partie de l’Amérique Centrale. Ces êtres étaient probablement des géants, et si l’on en croit le Popol-Vuh et d’autres codex, on apprend qu’à une époque très lointaine les géants vivaient sur des terres aujourd’hui disparues, au cœur même de l’Océan Atlantique. Par conséquent, si l’Atlantide était aussi vaste que le prétendent les différents mythes de par le monde, alors on aurait pu passer facilement de la partie sud de l’Afrique, au sud de l’Atlantide, qui étaient alors très proches.

L'énigme archéologique de Monte Alto
Tête olmèque

Marcahuasi

C’est sur les hauteurs des Andes, au Pérou, à Marcahuasi que se situent des constructions remarquables. Il faut gravir une altitude de près de 5000 mètres, pour découvrir un immense plateau dans lequel sont représentés des visages humains, et des corps ou têtes d’animaux. C’est Robert Charroux qui, le premier, fit part de ces étranges sculptures. Aujourd’hui, beaucoup de géologues pensent qu’il s’agit de reliefs naturels, issus de caprices de la nature. Une telle assertion est surprenante car la nature qui, parfois, fait de curieuses créations, ne peut se répéter ainsi des dizaines de fois sur un même périmètre. Le Pérou nous dit la Doctrine hermétique, est une terre qui abrita des hommes d’une grande sagesse, et ces sculptures feraient partie des traces de leur civilisation.

L'énigme archéologique de Monte Alto
Marcahuasi

Du reste, pour trouver de quelconques vestiges archéologiques très anciens c’est, la plupart du temps, sur les hauteurs qu’il faut orienter les recherches. En effet, à de très rares exceptions près, les terres qui il y a des millions d’années abritaient des civilisations non moins gigantesques, se sont englouties dans les océans, alors que d’autres par le mouvement tectonique se sont élevées en créant les montagnes. Ainsi, c’est sur les hauteurs que l’on peut trouver les vestiges qui témoignent de cette antiquité. Marcahuasi en est un exemple, mais l’Amérique du Sud n’est pas près de livrer tous ses secrets.

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Marcahuasi

L’île de Pâques

Plus loin de là, dans l’océan Pacifique, une petite île, petit caillou perdu dans l’immensité bleue des flots, nous donne un dernier témoignage de ce que fut la lointaine Lémurie, ou plus précisément les derniers Lémuro-Atlantes. Lorsque le continent s’effondra (continent qui se situait dans l’océan Pacifique et remontait jusqu’en Norvège), tout fut englouti, mais au fil des millénaires, d’autres mouvements des fonds marins créèrent des tremblements de terre qui firent émerger de petites îles, comme cela est connu depuis toujours. C’est ainsi que surgit à nouveau un petit îlot que l’on a appelé l’Île de Pâques. Les scientifiques ont émis de nombreuses hypothèses et ont fini par conclure que ces statues sont récentes puisque crées par le peuple des Rapa Nui.

Nous n’allons pas rentrer ici dans une polémique, mais la Doctrine hermétique affirme que ces statues sont à la ressemblance des Lémuro-atlantéens qui étaient des géants. Les différentes hypothèses émises, si l’on gratte un peu, semblent ne pas tenir, et gageons que dans un futur proche ces explications seront remises en question, dans la mesure où l’écriture découverte sur l’île pose de plus en plus de problèmes aux chercheurs.

Ces statues représenteraient donc fidèlement la taille et la physionomie approximative des géants d’autrefois. Lorsque les derniers vestiges de la Lémurie furent engloutis cette partie des terres fut immergée avec les statues, construites par cette civilisation antédiluvienne. C’est des milliers d’années plus tard, que les statues refirent surface grâce à d’autres mouvements sous-marins qui créèrent cette île. On fut surpris alors de découvrir ces statues géantes qui ressemblent curieusement à d’autres sur le continent Sud américain, voyons plutôt.

L'énigme archéologique de Monte Alto
Moai de l’Île de Pâques

L’énigme archéologique de Monte Alto

Il nous faut maintenant nous diriger vers l’Amérique Centrale, plus précisément au Guatémala, dans la région de Monte Alto. Les Amériques sont très riches en vestiges archéologiques, et les jungles de l’Amérique Centrale et de l’Amérique du Sud renferment encore de nombreuses richesses archéologiques. Beaucoup de choses restent à découvrir, aussi bien concernant les civilisations « récentes » comme celles des Olmèques, Mayas, Incas et autres, que de civilisations plus anciennes dont nul ne connaît l’origine. Le Monte alto est en grande partie recouvert de jungles épaisses peu explorées. C’est à la lisière d’un de ces espaces de végétation que s’érigeait une statue colossale représentant la tête géante d’un personnage à l’aspect surprenant, dont le regard semble se perdre dans le ciel.
Monte Alto

L'énigme archéologique de Monte Alto
© Oscar Rafael Padilla Lara

De cette statue, il ne reste malheureusement qu’une photo prise par le propriétaire du terrain dans les années 1950, qui fut remise à Oscar Padilla Lara en 1987. C’est là le seul vestige de son existence (Photo ci-contre). Cette tête de pierre extraordinaire à la face allongée, possède des lèvres fines, un grand nez, une apparence caucasienne.

Comme on peut le voir sa taille était immense si l’on en juge par les trois personnages qui la surmontent, et la taille de la voiture à sa base. Cette sculpture était située aux alentours d’un village nommé Democracia, et nous pourrions bénéficier encore aujourd’hui de cette œuvre d’art si ce n’est qu’elle fut détruite par les hommes de la guérilla guatémaltèque, probablement dans les années soixante, qui ne trouvèrent pas mieux à faire que de s’en servir pour cible d’entraînement.

Les tirs ont eu malheureusement raison de ce vestige d’une antique civilisation, et l’on pourrait tracer un parallèle avec la malheureuse destruction des Bouddhas de Bamîyan détruits par les Talibans en mars 2001.

On ne sait rien de son origine, et elle n’a rien de similaire avec les autres têtes olmèques que l’on trouve dans la région. Quelle perte pour l’archéologie, en vérité ! La seule hypothèse plausible serait que cette tête avait une origine bien antérieure à l’époque olmèque c’est-à-dire, remontant à plusieurs milliers d’années. La Doctrine hermétique relate que la Méso-Amérique faisait partie du premier continent atlante.

Elle serait donc un vestige de ces peuples qui vivaient jadis dans cette région qui fut, plus tard, habitée par leurs descendants dégénérés que nous connaissons aujourd’hui sous les noms de Olmèques, Mayas, Aztèques et autres. Cette dégénérescence s’échelonna sur des centaines de milliers d’années, mais ces civilisations que nous connaissons de mieux en mieux, n’avaient hérité que d’une infime partie de la science de leurs glorieux ancêtres. Si l’on compare cette tête avec celles de l’Île de Pâques, on peut y noter de nombreuses similitudes : la forme allongée du visage, et le nez très significatif. La photo américaine ne montre pas les oreilles du personnage, mais à quelques détails près, la ressemblance est surprenante.

L'énigme archéologique de Monte Alto
© Oscar Rafael Padilla Lara

L'énigme archéologique de Monte Alto
Moai de l’Île de Pâques

On peut imaginer combien cet ouvrage de pierre devait être impressionnant, mais malheureusement toute trace de son emplacement est désormais perdue. Peut-être qu’un jour, certains archéologues découvriront ce site qui doit encore, dans un périmètre plus élargi, renfermer d’autres trésors. La tête du Mont Alto ne subsiste désormais que grâce à cette photo. Mais ce qui est certain est que les parties vierges de la Méso-Amérique et de l’Amérique du Sud cachent encore bien des mystères issus de ces civilisations dont l’histoire officielle n’a même plus gardé le nom.

Voir aussi article en lien sur ce même site : Les derniers vestiges de la Lémurie