Guillaume Delaage

LES MEGALITHES TÉMOINS DE L’ATLANTIDE

10/13/2016

Les mégalithes témoins de l'Atlantide
Le complexe de Stonehenge en Grand Bretagne.

Lorsqu’on parle de mégalithes, une idée reçue nous pousse à n’envisager que les pierres levées de France ou de Grande Bretagne, les pierres des druides, des Celtes, des légendes où se cachent gnomes et trolls. Pourtant, si ces lointains vestiges du passé ne semblent appartenir qu’à nos régions proches, la réalité nous offre d’autres pistes plus lointaines et pour la plupart méconnues. Seraient-ils les témoins de l’Atlantide?

Que dire en effet des mégalithes de Belgique, de Sicile, du Portugal, de Bulgarie, d’Algérie, d’Éthiopie, du Sénégal, du Bhoutan, d’Indonésie, du Tibet, du Japon… ? La liste serait trop longue et nous en reparlerons peut-être dans de futurs articles. Ce qui est curieux dans tout cela, c’est que quelque soit le pays concerné, ces pierres sont – à quelque chose près – taillées de la même manière et disposées selon une configuration similaire.

Les mégalithes témoins de l'Atlantide
Mégalithes du Japon Kofhun d’Ishibutai.

Dans cet article, je voudrai m’arrêter plus précisément sur les mégalithes que l’on trouve dans le nord ouest du Maroc  au complexe mégalithique de M’zora .

« Le cromlech de M’zora » est une magnifique structure en pierre, d’une circonférence d’environ 60 mètres avec un tumulus central qu’enserrent  cent soixante seize menhirs dont le plus élevé atteint 6 mètres.

Les mégalithes témoins de l'Atlantide
M’zora au Maroc où fut trouvé, selon Plutarque, les ossements d’un géant.

L’historien Strabon (I° siècle av JC) nous parle de la découverte du monument par le général Romain Quintus Sertorius (122-72 av JC). Mais c’est Plutarque, dans sa « Vie de Sertorius » qui offre plus de détails et cite la visite de ce général romain dans le lieu connu aujourd’hui sous le nom cromlech de M’Zora :

« Il [Sertorius] prit d’assaut la ville de Tingis [Tanger], où Ascalis s’était réfugié avec ses frères. C’est là, disent les Africains, qu’Antée est enterré. Sertorius qui n’ajoutait pas foi à ce que les Barbares disaient de la grandeur énorme de ce géant, fit ouvrir son tombeau, où il trouva, dit-on, un corps de soixante coudées [26,67 mètres]. Étonné d’une taille si monstrueuse, il immola des victimes, fit recouvrir avec soin le tombeau, augmenta ainsi le respect qu’on portait à ce géant, et accrédita les bruits qui couraient sur son compte. »

Les mégalithes témoins de l'Atlantide
Le général romain Sertorius par G. van der Kuijl.

Ce tumulus aurait donc été le tombeau du géant et roi de Libye Antée, vaincu par Hercule, selon une tradition grecque plus ancienne, reprise plus tard par Diodore de Sicile et Pindare. Tout cela rejoint de très près le périple d’Hercule qui se retrouvera non loin de cette région du M’zora, à quelques 300km du Détroit de Gibraltar, que l’on appelle aussi les Colonnes d’Hercule. Celles-ci symbolisaient jadis la frontière entre le monde connu et le monde inconnu, puisque difficilement navigable, en raison des fonds marins boueux et dangereux provoqués par l’engloutissement de la dernière Atlantide.

Les mégalithes, comme je le souligne dans mon livre « Le choix atlante » furent bâtis par : les immigrés Aryano-Atlantes, ces géants bâtisseurs, qui détenaient l’art du travail des pierres et des courants énergétiques ou telluriques. Il ne faut surtout pas y voir un simple travail  « primitif »  exécuté par des peuples qui manquaient de connaissances scientifiques, comme on voudrait nous le faire croire. Le fait de poser des pierres naturelles à des endroits très précis de la Terre (presque comme des points d’acupuncture) ne diminue en rien la dimension de leurs connaissances.

Les mégalithes témoins de l'Atlantide
Menhirs dans les plateaux de l’ouest du Tibet

On peut suivre le périple des anciens atlantes à travers le monde, par la disposition de mégalithes en corrélation avec des points magnétiques et énergétiques terrestres. Cette œuvre gigantesque n’a rien avoir avec des constructions primitives isolées, mais forment, au contraire, un réseau planétaire sur lequel aucune recherche poussée n’a été effectuée. J’essaierai, peut-être, d’y revenir dans d’autres articles ou dans un futur ouvrage.

Le Maroc, comme d’autres régions alentour (Canaries, golfe de Cadix en Espagne etc.) étaient, il y a très longtemps, des comptoirs atlantes bien avant la fin de Poséidonis. On en retrouve les traces encore aujourd’hui soit par l’archéologie soit par la toponymie.

Dans mon article « La montagne des Dieux – Le mont Atlas » je mentionne la chaine montagneuse du même nom comme un des derniers vestiges de l’Atlantide. La terre du Maroc renferme toujours des secrets bien gardés que peu d’explorateurs ont réellement touché et qui, pourtant seraient de nature à bouleverser nombre d’idées reçues. L’Atlantide n’a pas fini de nous étonner.

Avec le coeur