Guillaume Delaage

RÉCITS D’UNE SCIENCE IMPOSSIBLE

 05/20/2015

Des questions récurrentes parviennent régulièrement dans ma boite mel,  concernant les sciences impossibles des Anciens. Dans mes livres, je traite de ce sujet pour montrer que l’Antiquité (proche ou nettement plus ancienne), détenait un savoir scientifique élaboré. Les artéfacts impossibles que l’on retrouve ici ou là sur notre planète, les constructions incroyables comme celles du Pérou, les pyramides d’Égypte, celles de Chine, les statues de l’Île de Pâques et bien d’autres édifices que chacun connait, sont des reliques de civilisations perdues.

Est-ce pour autant qu’il faille attribuer ces merveilles à des « dieux » dits extra-terrestres ? Je ne le pense pas, comme je m’en suis expliqué en d’autres circonstances et dans mes ouvrages, bien que j’adhère pleinement à l’existence extra-terrestre. Mais cela est une autre histoire. Les civilisations passées avaient des techniques dont la découverte nous surprendrait. Celles-ci se sont transmises au cours du temps et ont fini par se perdre ou s’occulter.

Il faut savoir aussi que l’Antiquité possédait de réelles méthodes scientifiques qui ont été redécouvertes bien des siècles plus tard et d’autres mêmes inconnues de nos jours. L’optique fut une de ces techniques bien connue dans les temps anciens. Ainsi Mauricius, du haut d’un promontoire de Sicile, pouvait voir toute la mer jusqu’à la côte d’Afrique, au moyen d’un instrument nommé nauscopite qui était probablement un télescope.

Récits d'une science impossible
La plus petite Bible du monde

Pline nous rapporte que Cicéron fut le témoins oculaire d’une représentation de l’Illiade d’Homère, écrite sur une feuille de parchemin fut renfermée dans une coquille de noix ! Quand on sait que cet ouvrage traduit à notre époque, ne fait pas moins de 585 pages en livre de poche, cela laisse perplexe. On peut se demander par quelle extraordinaire prouesse cela fut possible? Seule l’utilisation d’une technique d’optique sophistiquée (et pourquoi ne pas dire un microscope), pourrait permettre de réaliser une telle merveille.

Qui aurait pu lire ce texte, sans utiliser un microscope, et comment a-t-il été écrit ? Aujourd’hui, une société israélienne a conçu le plus petit exemplaire de la Bible, gravé sur une puce de 4,76 x 4,76 millimètres. Ce qui est possible au XXIe siècle nous parait, pourtant extraordinaire si l’on en juge par la photo ci-dessus. Je laisse donc aux lecteurs, le soin d’imaginer comment, dans l’Antiquité, l’Illiade fut mise dans une noix !

Les pierres, en joaillerie, furent toujours gravées, que se soit en Égypte ou en Grèce et dans d’autres civilisations plus reculées encore. On retrouve de nombreux bijoux, ainsi façonnés, aux doigts des pharaons, des rois ou des reines tout autour de la Méditerranée. Souvent les bagues faites d’émeraude, de rubis ou d’autres pierres précieuses, étaient des sceaux dont se servaient les personnages éminents, en guise de signature. Certains sont connus et l’on peut en voir encore la finesse, d’autres étaient magiques et utilisés dans des circonstances spéciales.

Parmi ces merveilles citons les intailles gnostiques connues aussi sous le nom d’Abraxas. Ces pierres gravées du 1er siècle, étaient ciselées très finement et les spécialistes, même aujourd’hui, sont stupéfiés devant la maîtrise de ce minutieux travail. Le lecteur peut découvrir une de ces pierres (collection de l’auteur) sur la photo ci-contre.

Récits d'une science impossible
Abraxas – Copyright Guillaume Delaage

On peut voir sur cette pierre magique à quel point les personnages sont habilement dessinés. Le revers de cette pierre présente une gravure tout aussi minuscule. L’artiste qui a effectué cette intaille, a du réellement utiliser un don naturel spécial, ou bien « autre chose » si l’on en juge par la dimension de l’objet…

Nous pourrions citer encore bien d’autres exemples de cette science antique. Mais, en guise de conclusion, j’évoquerai une dernière énigme historique qui nous conte qu’un empereur romain se plaisait à regarder les jeux du Colisée à Rome, comme beaucoup d’autres le faisaient à cette époque. Perché sur les gradins il était -dit-on- en possession d’une « boite » qui lui permettait de voir le centre du cirque et les gladiateurs, comme s’il y était.

Voir aussi mes autres articles : L’incroyable science du monde antique

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