Guillaume Delaage

LES RÉGIONS CÉLESTES

01/04/17

La Grande Tradition nous conte l’histoire selon laquelle les Régions célestes sont structurées par une formidable hiérarchie.  Quelle est réellement notre capacité à comprendre ces notions ? Pour nous humains, saisir la réalité de notre environnement est très difficile, comme l’est la découverte des potentialités infinies qui sommeillent en nous. Notre intellect, nos émotions nous limitent à percevoir l’univers à travers cinq sens et trois dimensions. Mais est-ce là réalité ?

Un univers vivant

Les Régions célestes
Le télescope Hubble

Pour un astronome ou un astrophysicien, la vision de l’univers est tout à fait différente de celle d’une personne lambda. Pour lui, elle n’est pas confinée intellectuellement dans les limites de notre espace planétaire. L’astrophysicien voit au-delà et a une appréhension plus fine de la pluralité des mondes.

Mais pour un astronome, les astres et les galaxies ne sont que des composés d’éléments chimiques, que se soit une nébuleuse, une étoile ou une simple planète.

Cette vision réduite est due au manque de connaissance que l’on qualifierait aujourd’hui de plus holistique. Mais fort heureusement, la science évolue chaque jour grâce à de nouvelles découvertes.

En revanche si celles-ci ne sortent pas du cadre physique peut-on parler vraiment d’évolution? L’Enseignement hermétique nous dit que l’univers, dans son ensemble, est vivant et là où nous voyons un simple corps céleste, se cache une entité extraordinaire par son évolution et sa conscience.

Les Régions célestes

Il en va donc ainsi pour tous les corps cosmiques qui, non seulement ont des attractions ou des répulsions entre eux, mais abritent des vies qui en dépendent. Ainsi on peut dire que tout est établi dans l’univers selon une hiérarchie d’où découlent Lois et Principes et c’est ainsi que l’harmonie est maintenue.Les Régions célestes

Par voie de conséquence, notre système solaire et ses planètes, sont eux aussi, en relation directe avec d’autres constellations, d’autres étoiles et des planètes qui en dépendent. Cela fait partie de toute une hiérarchie décrite par la Tradition universelle.

L’Enseignement hermétique apporte depuis toujours des précisions à ce sujet et l’on retrouve dans d’anciens mythes et légendes populaires, héritières d’une partie de ces connaissances, de nombreux indices.

Ainsi, aussi loin que l’on remonte dans l’histoire de l’humanité, une route céleste a toujours été montrée : Orion, Sirius, les Pléiades. Pour les Anciens, c’était la route des Dieux, sans oublier l’axe principal, le Nord par excellence la Grande Ourse, thèmes que j’aborde dans mon livre « Thot-Herrmès ».

Les grands textes sacrés et quelques auteurs initiés de l’Antiquité, ont toujours évoqué l’existence de super mondes surveillant et protégeant la Terre. Si l’on se tourne vers l’Inde, un des plus vieux ouvrages, le Rig-Véda (bien qu’ayant été à de nombreuses reprises altéré), dit exactement ce que disent d’autres textes ultérieurs égyptiens, parsis, grecs ou scandinaves.

Les Régions célestes
Orion dans une nuit étoilée

Il mentionne déjà Sirius (Tistrya), Orion (Agrâhâyanî) mais aussi les Pléiades et la Grande Ourse, royaumes des Dieux, axe sacré qui exerce une véritable action bénéfique pour notre planète.

Faut-il voir ces Dieux comme des êtres circulant sur notre planète dans des vaisseaux ovoïdes ? Je ne pense pas car ce serait réduire leur intelligence et leur conscience, à des dimensions microcosmiques limitées.

C’est au contraire avec une vision élargie qu’il faudrait aborder le problème et ces Régions célestes dont ils sont les Gardiens.

L’Enseignement hermétique nous dit que c’est à cette structure hiérarchique que nous appartenons. Elle fourmille de vie, et son degré d’évolution dépasse largement la plus folle des imaginations.

Avec le coeur