Guillaume Delaage

UNE MER SOUS LA TERRE

09/14/2010

En analysant l’atténuation d’ondes sismiques dans le manteau terrestre, un sismologue américain révèle, grâce au premier modèle 3D du genre, l’existence d’un réservoir d’eau aussi volumineux que l’Océan Arctique dans les profondeurs de la Terre.

Au coeur de la Terre

Une mer sous la Terre
Terre en coupe© Jonathan Toubeau – Futura-Sciences

Michael E. Wysession, professeur des sciences terrestres et planétaires à la Washington University de St-Louis, aidé de Jesse Lawrence, un de ses anciens doctorants, a analysé les données de 80 000 ondes à partir de plus de 600 000 sismogrammes.

Dans un premier temps, il a identifié les zones bien connues où le plancher océanique plonge vers le centre de la Terre. Puis, sous l’Asie, il a observé une région où les ondes sont fortement amorties, bien que faiblement ralenties. L’eau diminue un peu la vitesse des ondes. Beaucoup d’amortissement et un peu de ralentissement, ça correspond très bien à la prédiction qu’il y a de l’eau, argumente-t-il. On ne l’avait encore jamais observé, mais des modèles prédisent ce que Wysession appelle anomalie de Beijing.

De l’eau dans la roche, plutôt froide, descend avec la plaque plongeante, mais elle se réchauffe au fur et à mesure de sa descente et est relâchée par la roche qui peut devenir instable. Elle remonte alors dans la région sous-jacente, qui devient saturée en eau.

En combinant le volume de cette anomalie avec le fait que la roche peut contenir environ 0,1 % d’eau, on découvre que l’équivalent d ’un Océan Arctique se cache sous nos pieds…

Une mer sous la Terre

Si une telle masse d’eau existe sous terre faut-il y voir la conséquence d’excavations dont parlent certains récits concernant la terre creuse ? En effet, puisque des sources d’eau d’une telle quantité ont une réalité, pourquoi n’y aurait-il pas des terres inconnues comme celle dont parle l’Amiral Byrd qui survola le continent arctique en découvrant une végétation luxuriante ? N’est ce pas aussi de ces terres souterraines enfouies dont parle Helena Blavatsky dans la Doctrine secrète :

(…) Toute une période géologique a passé sur la terre depuis la dernière heure de ces cités, comme en témoignent les monticules de sable mouvant et le sol maintenant stérile et mort des immenses plaines centrales du bassin de Tarim, dont les bords seuls sont superficiellement connus des voyageurs. A l’intérieur de ces plateaux de sable il y a de l’eau ; on y trouve de fraîches et florissantes oasis, où aucun pied européen ne s’est encore aventuré, dont nul n’a foulé le sol maintenant dangereux.

Parmi ces verdoyantes oasis, il y en a qui sont entièrement inaccessibles à tout voyageur profane, fut-il indigène. Les ouragans peuvent « déchirer les sables et balayer des plaines entières », ils sont impuissants à détruire ce qui est au-delà de leur atteinte. Bâtis profondément dans les entrailles de la terre, les magasins souterrains sont en sûreté et comme leurs entrées sont cachées, il n’y a pas lieu de craindre qu’elles soient découvertes, lors même que plusieurs armées envahiraient les solitudes sablonneuses (…)

La Tradition affirme que des textes immémoriaux de civilisations aujourd’hui disparues sont conservées par les Maîtres de Sagesse dans des lieux sûrs, des lieux souterrains. Le Mahatma Koot-Humi Lui-même s’exprime en ces termes dans une lettre adressée à Sinnett :

(…) Si celle-ci a ses règles, la première aussi a les siennes et celui qui voudrait franchir les frontières du monde invisible ne pourrait pas plus prescrire la marche à suivre que le voyageur qui essaye de pénétrer dans les retraites souterraines intérieures de Lhassa la Bénie ne pourrait en montrer le chemin à son guide. Les mystères ne furent jamais mis et ne pourront jamais être mis à la portée de la foule, du moins jusqu’au jour tant désiré où notre philosophie religieuse sera devenue universelle ( …) 

Une mer sous la Terre
paysage fictif

N’est-ce pas le même Mahatma qui dit encore qu’il existe dans des cavernes du Tibet des restes de squelettes humains géants des races primitives de la terre. Les initiés du passé ont toujours caché leurs secrets dans les lieux souterrains infranchissables au profane. Couloirs artificiels ou naturels reliant des points distants de la planète, les entrailles de la terre offrent une vie mystérieuse dont le profane est exclu. Dans l’ancienne Egypte, le magicien Pankratès étudia pendant vingt trois ans dans des souterrains invisibles de Memphis.

Cette terre creuse recèle des secrets que notre civilisation n’est pas encore près de découvrir. Alors même que nous partons à la découverte des exo planètes, les plus grands mystères se cachent sous nos pieds.